Mystery Case Files : La Clé de Ravenhearst est déjà le douzième épisode de la célèbre série. Rappelons que la saga met en scène des jeux d’observation simple, et qui marient un scénario mystérieux à des puzzles à énigmes pour une aventure accessible à tous. Signé Big Fish, Mystery Case Files connaît un certain succès dans le monde du jeu casual, et le joueur se glisse dans la peau d’un détective au regard affûté qui passera au peigne fin des décors fouillis, mettra à jour des indices et trouvera des objets cachés. Dans cet opus, l'intrigue vous ramène à Ravenhearst, où le célèbre manoir aurait été mystérieusement rebâti. La Reine d'Angleterre en personne vous a demandé de résoudre cette affaire. Encore faut-il que vous trouviez comment rentrer dans la bâtisse, tant la construction du jeu s'avère redoutable. Chaque lieu visité pourra, au premier abord, paraître assez commun. Mais le job d’un fin limier est de regarder au-delà des apparences. En début de partie, une liste d’objets à retrouver sera présentée. Fréquemment, cette quête demandera néanmoins une réflexion transversale. Par exemple, rechercher un « carreau » signifie t-il que vous devez récupérer la section d’un abat jour de luminaire en verre ? Ou s’agit-il d’un jeu de carte ? Peut-être le dix de carreau ?

Si leur instinct ne les trompe pas, les détectives localiseront ces objets sans difficulté et utiliseront la souris pour les saisir. Cependant, on ne peut pas dire que le titre utilise beaucoup les capacités des PC actuels (un simple Pentium IV 2,5 Ghz suffira) mais le jeu s'adapte ainsi à toutes les configurations. Beaucoup d'indices sont formulés dans la partie, et aucune réel enquête n'est présente. Côté interface, on fait aussi dans le classique. Il est bien sur possible de zoomer sur l'action et de se déplacer à son aise. Mystery Case Files 12 affiche environ huit heures de jeu, ce qui s'avère très raisonnable pour une production de cette catégorie. On retrouve pas mal de clins d'oeil aux précédents épisodes Ravenhearst, et le chapitre bonus nous ramène d'ailleurs dans un ancien opus. Quant à la réalisation technique, elle marque encore une certaine progression, le studio Eipix maîtrisant son sujet. L'ensemble graphique est fort convenable tandis que la bande son est riche en nuances.