Mexique, 1911. Depuis trente-quatre ans, le dictateur Porfirio Diaz est au pouvoir mais la Révolution Mexicaine s'apprête à balayer le régime. Dans le petit village de Tetecala dans la région de Morelos, trois sœurs apprennent que les femmes ont pris les armes aux côtés d'Emiliano Zapata. Delfina (la douce), Maria (la froide) et Pandora (l'inaccessible) ont des avis d'indépendance et d'émancipation. Mariées à trois bandits (Fausto, Tadeo, Dante, trois frères), les jeunes femmes ont décidé de remplacer leurs maris lors des braquages de banques et attaques à main armées qui nourrissent la famille. Mais il faudra déjà apprendre à tirer, se déguiser, et surtout trouver des témoins dociles qui feront office d'alibi.

Desperado Housewives remet en scène le tandem Sybille Titeux / Amazing Ameziane qui avait déjà signé la biographie illustrée de Muhammad Ali. Cette fois l'ouvrage n'aborde pas du tout un style réaliste, au contraire, il s'agit d'un western assez décomplexé mettant en scène de drôles de dames qui profitent du vent de liberté déferlant sur Mexico pour quitter les tâches ménagères et le rôle d'épouse modèle. Plusieurs récits se succèdent, la narration à tiroir étant portée par trois féministes avant l'heure. A l'image de la série Desperate Housewives, l'histoire est contée par une narratrice, ici Ampara, la fille de Pandora.