Assassination Classroom (Ansatsu Kyoushitsu en V.O.) est un shonen qui a connu un total de vingt-et-un tomes au Japon aux éditions Shueisha. Le récit est quelque peu étrange, puisqu'il nous emmène dans un monde où la Lune a été détruite à 70%, et la Terre sera la prochaine victime d'un extraterrestre au physique de poulpe aux capacités prodigieuses et réputé invincible. Mais les humains sont faibles. C'est pourquoi cet alien a décidé de former la classe 3-E du collège Kunugigaoka, la plus mauvaise de l'école, aux techniques d'assassinat ! Kuro-sensei compte anéantir la Terre dans un an, et c'est justement le laps de temps laissé aux élèves pour trouver un moyen de tuer leur professeur. Les élèves de la classe (très stéréotypés cela étant), assassins en herbe donc, ont encore des méthodes balbutiantes pour venir à bout de Kuro-sensei. Pire, chaque tentative de meurtre débouche une série de gags, et parfois à une morale de l'auteur ! L'ambiance apparaît donc assez farfelue, ce qui n'est pas vraiment surprenant lorsque l'on découvre que le mangaka est à l'origine de la série Neuro. Les dessins s'avèrent très maîtrisés, et on retrouve des personnages bien modélisés. Par ailleurs, les élèves commencent à montrer des signes du syndrome de Stockholm et à s'attacher à l'alien destructeur, le comble.

Dans ce tome 18, Nagisa et Karma ont l'intention de s'infiltrer dans la Station Spatiale Internationale afin de trouver un moyen de sauver M. Koro, c'est à dire empêcher le cycle des cellules d'antimatière de devenir incontrôlable. Une fois les données d'expériences scientifiques en main, il leur faudra pourtant trouver un moyen de retourner sur Terre à bord d'une capsule pas vraiment bâtie pour ce genre de trajet. La situation devient plus détendue par la suite puisqu'il est déjà l'heure des vacances du Nouvel An, avec un M. Koro qui n'hésitera pas à jouer les Père Noël avec ses élèves. Autre festivité à venir, la Saint-Valentin, avec un évènement où ce sont les garçons qui reçoivent des chocolats de la part des filles rappelons-le. M. Koro a l'intention de profiter de cette période pour évoluer la personnalité de ses élèves, et ainsi d'attribuer une notation particulière dans leur dossier scolaire. Voilà qui n'est pas sans inquiéter certains membres de la classe E. Il y a ainsi davantage d'humour que dans le précédent tome, mais les sentiments des élèves envers le poulpe restent toujours aussi ambivalents. Le graphisme est quant à lui toujours aussi efficace.