Dans un monde où l'homme semble avoir atteint ses limites en matière d'évolution et de progrès, le gouvernement britannique engage cinq génies excentriques - et aux talents variés - afin de trouver (voire créer) la prochaine révolution technologique. Il est question d'introduire l'Injection, une entité surnaturelle, à travers le réseau Internet, de quoi manipuler la réalité comme ils l'entendent. Leur projet devient rapidement hors de contrôle et ses conséquences ne manqueront pas de surprendre, et à prendre une tournure ésotérique. Après avoir empoisonné le XXIème siècle, les agents Maria Kilbride, Robin Morel, Simeon Winters, Brigid Roth et Vivek Headland doivent trouver un moyen de sauver le monde devenu trop étrange pour supporter la vie humaine.

Injection est la nouvelle série de Warren Ellis (Trees, Transmétropolitan, etc). Ce deuxième tome comporte cinq épisodes et nous envoie donc en Grande Bretagne, où nous suivrons cinq scientifiques qui devront faire face aux événements surnaturels et lumineux qu'ils ont crée après l'injection. Cette fois, l'histoire se focalise sur Vivek Headland, qui mène l'enquête sur une affaire de fantômes où l'injection pourrait une fois de plus être impliquée. L'intrigue est un peu plus accessible cette fois, puisque Injection reprend des bases de polar assez classique avec un protagoniste qui semble tout droit être le Sherlock Holmes des temps modernes. Le dessin s'avère quant à lui plutôt efficace, malgré des personnages parfois mal détourés et des traits un peu trop hachés. Contrairement au premier volume qui évoluait au sein de la campagne anglaise, cette fois le cadre demeure très urbain.