Après Mass Effect, BioWare a lancé en 2009 une nouvelle série RPG fantastique, Dragon Age. L'intrigue évolue dans un univers moyenâgeux classique mais relativement efficace. Nous sommes donc plongé dans le royaume de Ferelden, une terre empreinte de noirceur et de violence. Ce comics se situe scénaristiquement entre Dragon Age II et Dragon Age Inquisition et se compose de trois récits formant une même histoire. Le prince Alister Theirin devient roi de Ferelden suite à la mystérieuse disparition de son père. Ne se sentant pas prêt pour exercer cette charge, il décide de partir sillonner le monde à la rechercher de son paternel disparu. Il sera accompagné dans sa quête par le marchand nain Varric et de la reine pirate Isabela. Ce trio atypique va croiser sur sa route de nombreux adversaires (mais aussi des alliés) et mettra à jour une conspiration pour réveiller les dragon d'antan.

Ce comics est en parti scénarisé par David Gaider qui avait déjà travaillé sur les jeux vidéos. Tout à fait officielle donc, la trame répond à certaines questions que l'on aurait pu se poser en jouant à la trilogie Dragon Age. C'est d'ailleurs le relatif bémol de cet ouvrage, il regorge de références à la série éditée par Electronic Arts mais n'en explique quasiment aucune. Si vous n'avez jamais joué à Dragon Age ou oublié un peu l'histoire, certains passages risquent d'apparaître assez obscur, surtout que les protagonistes font souvent allusions aux événements survenus dans les jeux vidéo. L'intrigue est pourtant très solide, Alexander Freed lui aussi collaborant avec BioWare (mais sur Mass Effect et Anthem), le rythme est solide et les passages épiques se multiplient jusqu'à un dénouement connu, où le monde vaste et grandiose de Thédas sera bouleversé à tout jamais. Le dessin de Chard Hardin (Harley Quinn) est magnifique, assurant des planches très détaillés, des protagonistes charismatiques et un sens évident de la mise en scène.