L'immortalité n'est ni un concept ni une théorie ni une légende, c'est un fait. Synn en est l'incarnation, la preuve définitive. Cet androïde d'un nouveau genre est une merveille de perfection mécanique. Sa mission est de retrouver des planètes colonisables dans le vaste univers. Lors de son arrivée sur le monde extrêmement hostile au doux nom de "TS-234589", le vaisseau de Synn se retrouve pris dans une ceinture d'astéroïdes à déplacements ultra-rapides et finalement le crash est imminent. Bien que l'androïde tente de se mettre en position de défense à l'aide d'un champ de force, Synn perd conscience pendant quelques instants après l'incident. Serait-elle finalement vulnérable ? Après une rencontre avec un peuple primitif mais très humain, Synn pourra tenter de répondre à la grande question, sur l'au-delà. Et pour cela, Synn a bien l'intention de devenir humaine.

Ce nouvel épisode de la saga Androïdes ouvra un nouveau cycle de quatre tomes, chaque volume devrait se succéder tous les trois mois. Le scénario de Stéphane Louis évolue cette fois dans un temps beaucoup plus lointain où un androïde est à la recherche de la mortalité afin de paradoxalement se sentir vivant. A travers les yeux artificiels de Synn, c'est une introspection de l'humanité qui se joue ici, la narration se déroule d'ailleurs principalement à la troisième personne. L'épilogue ne manquera pas d'interroger sur l'évolution des intelligences artificielles. Les dessins se révèlent très réussis, tant les personnages que les vaisseaux. Les fans de Dragon Ball verront instantanément l'hommage à Freezer dans la modélisation de Synn, qui semble être son clone au féminin. La mise en couleurs de Sébastien Lamirand apporte une très belle lumière à l'album.