Flying Witch tome 9 Plate-forme : Bande Dessinée Date de sortie : 15 Juillet 2021 Editeur : Développeur : Genre : Bande dessinée Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Scénario et dessin : Chihiro Ishizuka Flying Witch (Furaingu Uitchi) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu dix tomes à ce jour aux éditions Kodansha. Makoto Kowata est une sorcière de 15 ans, et comme le veut la tradition, elle doit quitter ses parents afin de parfaire sa formation. Pour son entrée au lycée, elle s'installe avec son chat Chito dans la petite ville de Shimoyuguchi au nord-est du Japon, chez son cousin Kei et la petite sœur de celui-ci, Chinatsu. Son arrivée ne passe pas inaperçue, Makoto ayant depuis longtemps un très mauvais sens de l'orientation. Nous suivrons des petites tranches de vie avec des personnages globalement très positifs, Makoto la première. L'adolescente respire la bonté, et si ses dons de sorcière sont encore limités, elle peut parler à son chat. Kei s'avère beaucoup plus cartésien que sa cousine et entend reprendre l'exploitation de son père, quant à Chinatsu, elle n'a pas fini d'être étonnée par les habitudes déconcertantes de sa cousine (ah oui elle peut aussi voler sur un balai). Si le quotidien d'une famille de la campagne japonaise se voit chamboulé par cette hôte pas comme les autres, la vie de Makoto va elle aussi être bouleversée par un rythme beaucoup plus paisible qu'à Yokohama. Elle va découvrir les plats régionaux, la culture de la terre, mais aussi le manque de grands magasins. Chihiro Ishizuka connaît l'équilibre parfait entre le confort et la comédie qui font un grand iyashikei. Sa série " Flying Witch " est remplie de magie, de fantaisie et de fous rires. Au cours des deux derniers volumes, Ishizuka a tenté d'élargir le monde dans lequel Makoto et sa bande évoluent. Dans son neuvième volume, Flying Witch présente à ses lecteurs des mondes parallèles uniques ! La saison des festivals frappe la ville d'Aomori, et Makoto et ses amis sont témoins d'une parade traditionnelle et d'une parade d'un autre monde. Lors d'une excursion dans l'océan, Chinatsu retrouve sa plus grande rivale et un raz-de-marée les propulse dans un lieu mystique. Pendant ce temps, les mandragores de Makoto prennent un peu trop leurs aises dans sa chambre, et l'interview d'Inukai avec un journaliste devient légèrement chaotique grâce à son familier souris. De plus, Makoto, Chinatsu et tous les autres membres de leur cercle sont confrontés à leur plus grand défi : le plus grand parfait connu de l'homme ! Flying Witch comprend l'art de raconter des histoires, tout en laissant ses lecteurs se familiariser avec un nouvel environnement et de nouveaux êtres mystiques. Au lieu d'essayer de faire rire ici et là, Ishizuka lance une énorme balle courbe après l'autre quand l'humeur l'exige. Par exemple, un épisode impliquant le riz le plus savoureux du festival d'un autre monde commence comme quelque chose de doux, mais la découverte de Chinatsu de ses origines conduit le ton vers une hilarité maximale. Il en va de même avec les mandragores, dont la gentillesse mène à une situation où ils vénèrent Makoto comme un dieu plutôt que comme une mère. Mais lorsqu'elle veut simplement faire rire, la série le fait assez bien sans que cela semble forcé. L'interview d'Inukai avec un journaliste qui s'intéresse au surnaturel commence d'une manière normalement calme, pour ensuite dégénérer en bêtise grâce aux pitreries de son familier. Ajoutez à cela le bavardage d'un jeune enfant excité, et vous obtenez le genre de chaos qui fera rire tout lecteur. Une histoire impliquant le samouraï fantôme Okada aidant à servir de la nourriture aux statues de divinité avec la timide Hina conduit également à quelques complications stupides, pas grâce à deux géants qui ne peuvent s'empêcher de se battre entre eux. VERDICT-Le volume neuf de Flying Witch conclut une fois de plus l'une des joies les plus réconfortantes du manga actuel. Là où Laid-Back Camp a des paysages magnifiques et Amanchu ! de jolis mondes sous-marins, la création d'Ishizuka trouve plutôt cette magie de tous les jours qui fait que les gens s'interrogent sur ce que les yeux humains ne peuvent pas voir. C'est une fantaisie relaxante que l'on ne trouve pas souvent dans ce genre, où il y a beaucoup d'éléments mystiques, mais pas de ce danger confus qui s'attache habituellement à la magie. Le seul inconvénient, encore une fois : devoir attendre presque un an la sortie du dixième volume de Flying Witch ! (Sérieusement, Kodansha Manga ne sait-il pas à quel point cette attente peut être pénible ? !) |