Tome 4 sortie prévue en mai 2020

Clap de fin pour la série Une nuit à Rome de Jim. Le 6 mai 2020, le T4 de la série sortira en librairie et nous livrera la fin tant attendue de cet amour interdit. Où Jim va emmener Marie et Raphaël ? Vont-ils continuer leurs jeux de cache-cache décennaux ? Mais avant tout, comment est l’état de l’auteur après avoir mis un point final à cette histoire qui l’a suivie pendant 10 ans.

Comment te sens-tu après ce clap de fin ?

Ça ressemble à des adieux de deux personnes qui ne veulent pas se quitter ! Dix ans d’une vie, quand même. Celle des personnages, mais aussi la mienne… Mais je sais bien que nos personnages fétiches, on ne les quitte jamais. Il y a fort à parier que dans 5 ans, dans 10 ans, je dédicacerais des albums avec Marie. Certains personnages trouvent un écho dans le public, et c’est une chance. Maintenant, ce qui va être excitant, c’est d’attaquer autre chose.

- Était-ce difficile de conclure cette relation entre Raphaël et Marie ?

Conclure, non. En soi, scénaristiquement la fin ne m’a pas posé de souci. J’aime les fins. J’aime particulièrement les fins et les débuts. Je passe ma vie à écrire des débuts, j’en ai plein mes tiroirs. Après, souvent ça se complique avec le milieu. Et si on ne trouve pas le milieu, on n’a pas souvent l’occasion de se questionner sur la fin… La difficulté, c’est surtout d’essayer d’être à la hauteur de l’album qu’on a rêvé, et je suis passé par beaucoup de phases de peaufinage, même quand c’était fini, je ne cessais d’y revenir… c’est peut être à ça qu’on réalise qu’un auteur ne souhaite pas quitter ses personnages (rires) ?

- La fin du second cycle est apparue naturellement ?

J’ai écrit la fin pendant que j’écrivais le tome 3. Et j’ai placé des éléments pour bâtir au mieux le tome 4, donc il me semble que naturellement, le tome 3 a besoin du tome 4 pour être complet et prendre son vrai sens. J’ai placé beaucoup de choses auxquelles je réponds dans le 4, de scènes en écho… ce jeu de construction est un des grands plaisirs de l’écriture. On passe son temps à essayer de monter l’ensemble, et que tout tienne en équilibre