Issu de la compilation Guild 01, Liberation Maiden est un jeu de tir étonnant.
Signé Suda 51, Liberation Maiden (Kaihô Shôjo en V.O.) est donc l'un des titres de la compilation japonaise Guild 01. En Occident, son éditeur Level 5 a en effet décidé de vendre les jeux indépendamment sur l'eShop. Ce jeu nous permet donc de suivre les aventures d'une jeune fille, par ailleurs la présidente du Japon (!), aux mains d'un mécha géant. Votre objectif, détruire les ennemis à l'écran jusqu'à atteindre un certain nombre de points, puis vous déplacez vers une nouvelle cible, etc ... jusqu'à atteindre le boss de la région. Chaque niveau correspond à une région de l'archipel nippon, mais il est bien difficile de reconnaitre quoi que ce soit dans cette bouillie de pixels. Si les cinématiques sont plutôt jolies, le reste fait peine à voir. Le graphisme est très en deçà des capacités de la Nintendo 3DS, et le résultat est tellement confus qu'il est parfois difficile de dissocier ses missiles des tirs ennemis. Votre arsenal est d'ailleurs limité à l'usage de nano-particules, qui peuvent prendre la forme d'une arme ou d'un bouclier. Liberation Maiden est par ailleurs extrêmement répétitif dans les situations proposées.
Le pire reste cependant la jouabilité qui va poser quelques soucis aux gauchers (et n'espérez pas inverser les touches dans les options). Le pavé circulaire sert en effet à se déplacer, tandis que l'écran tactile est utilisé pour lancer des attaques. Les contrôles sont inconfortables au possible. Quant à la durée de vie, elle n'excédera pas les deux heures (quatre niveaux au total). A huit euros, cela reste bien peu, surtout que la replay value est presque nulle. Quant à l'aspect sonore, il demeure très en retrait. Les compositions s'avèrent très discrètes, les doublages américains honorables.
VERDICT
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Liberation Maiden est un shoot'em up incroyablement poussif et sans saveur. Un titre fort décevant, mais paraît-il qu'il s'agissait du plus mauvais de Guild 01 ...