Lancé en septembre 2011 sur PSN et XBLA, BloodRayne Betrayal de WayForward Technologies aura pris son temps avant d'arriver sur Steam, sous l'égide d'Abstraction Games. Comme dans les précédents opus, vous incarnez le personnage de Rayne, une damphir. Une quoi ? Une damphir : La mère de Rayne était humaine, son père un méchant vampire. Damphir désigne le croisement des deux espèces.  Rayne se bat contre les vampires depuis toujours. C'est elle même qui s'est débarrassée de son père en 1939. Aujourd'hui, elle continue de les traquer inlassablement, et dans une atmosphère très gothique, Rayne allie charme et violence. Décapitations, corps coupés en deux, démembrements, le sang gicle de partout. Âmes sensibles s'abstenir comme on dit. Le jeu est d'ailleurs déconseillé aux moins de 16 ans. Pourtant, cet opus n'est pas à la troisième personne cette fois, mais en 2D avec un gameplay old school.

Ayant du sang de vampire en elle, Rayne peut mordre ses victimes, pour récupérer de la santé. Rayne peut également compter sur un fusil et même un canon solaire pour faire le ménage. Souvent linéaire, le jeu reste assez joli techniquement, malgré les années aux compteurs, et affiche un panorama gothique de bon goût. Les personnages sont dessinés façon manga et l'action reste fluide en parfaite circonstance. La jouabilité est simple à prendre en main, malgré des déplacements parfois assez étonnants (pour sauter plus haut, il faut effectuer une glissade sur un côté avant de changer rapidement de direction en sautant). Aucune cinématique n'est présente durant les quinze chapitres du jeu, le scénario étant conté avec des bulles de bande dessinée.  Côté son, on retrouve des thèmes qui correspondent parfaitement à l'ambiance. La durée de vie est honnête : Si la progression est constante, certains boss vous donneront du fil à retordre et quelques phases ne sont pas si évidentes qu'elles n'y paraissent, surtout que les points de passage sont peu nombreux ! Comptez une bonne huitaine d'heures.