flOw.

Paru le 6 avril 2007 sur le PSN, flOw vous propose de diriger une créature aquatique et de descendre de plus en plus loin dans les abysses. Le titre propose six campagnes, chacune avec un animal primitif différent à contrôler. Votre objectif est de progresser de zone en zone, jusqu'à atteindre une sorte de graine qui permettra de conclure le chapitre. Il faudra également manger le plancton environnant afin de faire grandir son animal, mais vous pourrez toutefois foncer directement vers les profondeurs si vous le souhaitez, la difficulté étant totalement absente. Certes, on rencontre quelques ennemis durant la partie, mais il ne détériore qu'une partie de votre créature, et il est aisé de la renouveler. flOw est avant tout un jeu à ambiance, porté par une réalisation chatoyante, et un rendu de l'eau fort réussi. La prise en main est enfantine, et tient essentiellement part de la fonction Sixaxis de la manette. En penchant la manette, votre animal se déplacera, et chacun des avatars présents pourra compter sur une action spéciale. La jouabilité manque parfois de précision cela étant. Guidé par une jolie bande son, flOw assure une durée de vie d'environ trois heures.

Flower.

Disponible depuis le 12 avril 2009 sur le PSN, Flower est un titre qui vous permet de prendre en main un pétale de fleur. Utilisant les capteurs de mouvements Sixaxis, le pétale se déplace au gré du vent, et fait éclore les autres fleurs à proximité de sa position. L'interface se montre pour le moins épurée, et il vous suffit de pencher la manette en avant pour effectuer un plongeon, ou vers la gauche ou la droite pour tourner. Les boutons permettent quant à eux d'insuffler une légère brise afin de prendre de la vitesse. Chaque fois que vous touchez une fleur, une note de musique résonne, et mieux vous jouerez, plus la bande son sera rythmée et le spectacle coloré. Le titre comporte en tout six niveaux de plus en plus complexes (sept si on compte les crédits du jeu, totalement interactifs). Les graphismes sont très réussis, et dégagent une certaine mélancolie. La prise en main s'avère très intuitive, et l'expérience est pour le moins unique.  La campagne affiche environ trois heures de durée de vie, un spectacle court mais intense, surtout que la compilation est loin d'avoir tout donné ...

Journey.

Lancé le 14 mars 2012 sur le PSN, Journey est sans aucun doute le titre le plus important dans cette compilation. L'aventure débute au milieu d'une contrée désertique, sans aucune explication ni quelconque interface. Votre personnage, tout habillé en rouge, semble bien fragile face à cet environnement hostile. Si vous êtes connecté au PSN, un autre personnage identique au vôtre apparaîtra rapidement dans la partie, et pourra vous assister pour résoudre les énigmes. Sans objectif clairement défini, vous devrez donc avancer en suivant les éléments qui se démarquent du décor. On pourra également récupérer des glyphes lumineux qui permettent d'agrandir l'écharpe du personnage, et qui offre la possibilité de sauter voire de planer quelques instants. Les environnements s'avèrent très variés, et quelques cinématiques ponctuent la progression et distille quelques éléments scénaristiques. L'aspect artistique est magnifique, et affiche un monde de plus en plus inquiétant.

Sur PS4, le jeu profite naturellement d'un affichage en 1080p et présente donc des graphismes affinés et plus beau encore. L'animation grimpe quant à elle à 60fps, ce qui présente forcément plus de fluidité. Bien sur, le titre peut également se parcourir sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. Accessible, le titre de thatgamecompany se termine assez rapidement, puisque moins de trois heures seront nécessaires pour clôturer la campagne. La bande son est également un plaisir, avec des musiques de toute beauté, et des bruitages très mystiques. A noter qu'une édition Collector comporte les bandes originales des produits, trois mini-jeux additionnels (Duke War, Gravediggers, Nostril Shot), un making of d'une demi heure sur Journey, des artworks, des thèmes et autres avatars PSN.