Pro Evolution Soccer 2018 Plate-forme : PlayStation 4 - Xbox 360 - PC - PlayStation 3 - Xbox One Date de sortie : 15 Septembre 2017 Editeur : Développeur : Genre : Sport Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0078/10 Pro Evolution Soccer accueille son édition annuelle sur consoles. La force tranquille.Pro Evolution Soccer 2018 a fait le choix d'affiner le gameplay de son prédécesseur, au lieu de repartir sur une copie blanche. Ce jeu de football tourne sur le Fox Engine, le moteur 3D de Metal Gear Solid 5, et demeure axé sur la simulation. Le rythme de jeu est ainsi plutôt posé et oblige à faire preuve de tactique. L'essentiel du match se joue au milieu du terrain, et la défense adverse affiche une intelligence artificielle encore en progression. Les gardiens ont davantage de latitude pour analyser le jeu et anticiper vos mouvements, tandis que les joueurs de champs sont mieux organisés pour vous attendre au tournant. La gestion des contacts a encore été affinée et le jeu gagne encore en fluidité grâce à l'introduction de nouvelles animations et de nouveaux mouvements. Le déplacement collectif du bloc équipe présente la particularité de pouvoir conférer un véritable style de jeu à son équipe. A l'instar de PES 2017, le jeu offre la possibilité d'effectuer toutes les actions manuellement, c'est ce qu'on appelle le PES Full Control. Il sera possible de doser sa frappe en utilisant le stick analogique, de choisir où lancer son ballon, si vous le réceptionnerez en amorti ou en contrôle orienté, bref de concevoir son style de jeu personnel. Naturellement, les contrôles sont encore un peu plus délicats dans ce mode. Quelque soit l'option choisie, le moteur physique de cette édition 2018 montre une amélioration notable des performances individuelles, sachant que l'on ressent mieux les différences de jeu entre les différents clubs. Néanmoins, tout n'est pas encore parfait, et il est encore facile de feinter les adversaires en maîtrisant les tacles en profondeur. Et que dire de l'arbitre, très discret durant la partie, à moins de réaliser un geste vraiment assassin. Malgré une interface reliftée, PES 2018 comporte toujours les mêmes modes. Le MyClub est un mode Carrière en ligne très inspiré de ... FIFA Ultimate Team. Vous devez construire une équipe de A à Z et veillez à ce qu'il n'y ait aucune tension au sein de votre effectif. Des zones de chaleur apparaissent sur l'écran tactique pour montrer les compatibilité de style entre les joueurs. Au fil de la progression, vous gagnerez des points GP, utiles pour recruter de nouveaux joueurs auprès des différents agents que comportent le jeu. Le hasard est pourtant une part importante de la partie, puisque chaque acquisition passe par un tirage au sort, et on ne sait jamais sur quel protagoniste on va tomber. Notons que des joueurs sont exclusifs à ce mode, et qu'un système de niveaux est présent. On appréciera également la présence de la Ligue 1 et de la Ligue 2 françaises entièrement licenciées, tandis que la Ligue des Champions, prestigieuse compétition européenne, est toujours présente, ainsi que la Ligue Europa et la Ligue des Champions Asiatique. Si l'éditeur a intensifié les partenariats avec les clubs cette année (Barcelone, Inter, Liverpool, etc), tous les championnats ne sont hélas pas présents - notamment la Bundesliga - (seuls Dortmud, RB Leipzig et Schalke 04 répondent à l'appel). Les sempiternels problèmes de licence se posent donc toujours, et si on appréciera la présence des championnats brésiliens, argentins et chiliens, on constatera que de multiples clubs espagnols et anglais n'affichent pas leurs vrais noms (à l'exception de l'Atletico de Madrid, Valence, Arsenal, Liverpool, Fulham FC et le FC Barcelone), le Portugal se contente de trois clubs (Benfica, Sporting et Porto) tandis qu'en Italie il y a du mieux puisque tous les clubs sont intégrés, à l'exception de la Juventus. La situation est encore pire en Belgique (avec uniquement Bruges d'intégré), en revanche tout l'Eredevisie (Pays-Bas) répond présent. A contrario, le Camp Nou est exclusif au jeu de Konami, grâce à un partenariat. Fort heureusement, l'éditeur de joueurs permettra de redonner le vrai nom à tous les participants. Des nouveautés importantes ?Le cœur du jeu restera naturellement la Ligue des Masters, sorte de mode carrière, qui permet de gérer une petite équipe et d'essayer avec elle d'atteindre les sommets. Le menu a été légèrement remanié et le système de transferts se montre toujours plus accessible. Dans le Vers une Légende, vous aurez la possibilité d'incarner un joueur du début à la fin de sa carrière. Le mode en ligne est encore amélioré, et d'une ambiance sonore particulièrement soignée. L'option myPES permettra de communiquer avec vos amis, en liaison avec les réseaux sociaux (un widget apparaît en permanence-, afin de leur proposer des défis ou suivre leurs performances. Le Rival Ranking permettra de trouver des concurrents à son niveau, et il vous est possible de créer votre propre communauté ouverte, classée par régions, par pays, puis ville par ville. Quelques modes de jeux font leur apparition cette année, notamment le mode "match aléatoire" qui permet de définir le type de joueurs avec lesquels vous souhaitez créer votre équipe (championnat, clubs ou nationalité) tandis que le mode coopération vous permettra de jouer en 3v3 et 2v2 avec vos amis afin d'affronter les autres joueurs du monde entier. Une réalisation en progression.Sur le plan technique, PES 2018 propose quelques améliorations notables. Les joueurs sont modélisés avec soin, et se montrent pour le moins conformes à la réalité. Ils paraissent même plus vivants que dans FIFA, pourtant déjà très réussi sur ce point là, mais le niveau de détail chute drastiquement lorsque l'on s'intéresse à des joueurs moins connu. Sur PS4, le titre tourne toujours en 1080p précisons-le. L'ambiance dans le stade fait également preuve d'un grand soin, avec une gestion des éclairages davantage crédible le jour (moins la nuit) et le titre présente une météo dynamique efficace (les effets spéciaux sont plutôt bien gérés). En vue éloignée, la différence par rapport à son rival est plus importante, car les stades manquent encore de détails et les couleurs sont parfois un peu saturés. Mais les animations ont gagné en souplesse, le public est très réactif, les stades apparaissent plus vivants, et la clameur moins monocorde. On pourra toujours critiquer l'ergonomie des menus, assez peu réactifs, surtout les temps de chargements sont très longs. PS4 oblige, il est possible de jouer sur PlayStation Vita via la fonctionnalité Remote Play. Manette en main, Konami a musclé le rythme des parties, notamment du côté des gardiens disposant de nouvelles animations particulièrement réalistes (à défaut d'une intelligence artificielle crédible), alors qu'avec le système "Real Touch", chaque joueur contrôle le ballon d'une façon unique et différente. Pour marquer un but, il faudra se montrer tactique et PES donne l'impression d'être au cœur de la mêlée. On maîtrisera assez rapidement les commandes du jeu, même si certaines actions requièrent quelques entraînements pour adapter ses réflexes. Les commentaires sont toujours signés par Grégoire Margotton, et ce dernier est encore associé à Darren Tulett, un journaliste britannique qui livrera beaucoup d'anecdotes, mais aussi des plaisanteries pas toujours de bon goût. Quant à la durée de vie, elle demeure toujours aussi longue. Si le contenu n'a pas beaucoup changé vis-à-vis du précédent épisode, PES 2018 se montre particulièrement équilibré et s'adresse à un public large. Il satisfaire autant les pros que les novices. VERDICT-PES 2018 a de grandes qualités. Sa prise en main demeure très accessible (beaucoup plus qu'un FIFA), son gameplay apporte une grande liberté dans la construction, et la modélisation des joueurs apparaît d'un grand réalisme. Le jeu manque pourtant encore de contenu par rapport à son adversaire direct, notamment en solo, et que dire des licences officielles très aléatoires sur le Vieux Continent. Un épisode très plaisant quoiqu'il en soit, et qui apporte de très bonnes sensations de jeu. |