En 1940, Thurgood Marshall (Chadwick Boseman) est un jeune avocat de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) qui sillonne le pays en défendant des innocents afro-américains contre des actes d'accusation injustes devant un tribunal. Son dernier cas est à Bridgeport, Connecticut, où Joseph Spell (Sterling K. Brown), un chauffeur afro-américain est accusé du viol d'une riche femme de la société blanche, Eleanor Strubing (Kate Hudson). Marshall se heurte immédiatement au refus du juge de le laisser s'occuper de l'affaire parce qu'il n'est pas membre du barreau du Connecticut et ne laissera pas un avocat local spécialisé dans les assurances, Sam Friedman (Josh Gad), qui n'a jamais jugé une affaire criminelle se porter garant de lui. Cependant, l'engagement de Friedman change radicalement lorsque le juge raciste interdit à Marshall de s'exprimer devant le tribunal, forçant Friedman à agir comme conseil principal. Maintenant dans une situation intolérable pour le couple, Marshall doit guider son nouveau compatriote à travers ce procès criminel alors même que Friedman endure non seulement ce domaine de droit inconnu, mais aussi la pression bigote qu'il doit maintenant partager. Cependant, le cas s'avère plus complexe que ce que l'on anticipe avec des rebondissements inattendus, même si cela devient une question vitale qui définirait deux carrières ainsi que la lutte pour la justice en Amérique.

Le film s'intéresse au jeune Thurgood Marshall, le premier juge de la Cour suprême afro-américaine, alors qu'il combat l'un de ses cas les plus importants de sa carrière. L'histoire ne dire pas forcément grand chose au public français, ce qui expliquera sans doute la sortie uniquement en VOD (NDLR : Le jeu est disponible en DVD et Blu-Ray en Belgique). Le jeu est en tout cas de premier ordre, en particulier ceux de Chadwick Boseman et Josh Gad. En outre, il y a quelques surprises dans l'intrigue et le réalisateur rappelle à plusieurs reprises que les faits de cette affaire sont bien réels. La reproduction des années 1940 est brillamment rendue, et il faut noter qu'à cause de son travail dans ce procès, Sam Friedman a consacré le reste de sa carrière juridique à la loi sur les droits civiques.