Une nouvelle année, un nouveau film d'action de Liam Neeson qui, sans surprise, cherche l'excitation dans des sentiers familiers. Dans "Absolution", Liam Neeson relève le défi dans le rôle de Thug, un tueur à gages âgé et ancien boxeur qui travaille pour le criminel endurci Charlie (Ron Perlman) depuis trente ans. Cette fois, il est rejoint par le fils de Charlie, Kyle (Daniel Diemer), un partenariat qui leur apporte à tous deux des défis inattendus. Thug, aux prises avec sa santé et sa perte de mémoire, tente de réparer le passé avec sa fille Daisy (Frankie Shaw) et son petit-fils Dre (Terrence Pulliam). Alors qu'il tente de trouver un équilibre délicat dans sa relation avec Woman (Yolanda Ross) et une routine stable dans son travail, le diagnostic de CTE le frappe comme un coup de marteau. Il se rend compte que les jours comptent, ce qui l'oblige à faire face à l'inévitable.

Avec « Absolution », le réalisateur Hans Petter Moland (une vieille connaissance de « Cold Pursuit ») tente de mêler l'intensité de la vie sombre de Thug à l'intimité fragile de sa maladie. Thug lutte non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement : la femme, une âme douce qui accepte Thug tel qu'il est et est attirée par l'homme qui préfère être oublié, lui offre des moments de chaleur et de soulagement. Et puis il y a sa fille Daisy, qui porte avec elle la douleur de son enfance et se montre peu affectueuse lorsque Thug, alors qu'il a encore un peu de clarté, tente de rétablir le contact. Enfin, les moments les plus gênants de « Absolution » se produisent dans ses rêves, où Thug se retrouve sur un bateau de pêche en mer, le seul endroit qui ait jamais été positif pendant son enfance. Ici, un homme plus âgé (joué par Josh Drennan) le regarde depuis sa position à côté du moteur hors-bord. Cette scène met trop en évidence les aspects problématiques et souvent toxiques de la masculinité, comme si elle confrontait le spectateur avec une main lourde aux attentes placées à l'égard des hommes. Au fur et à mesure que le film continue de se dérouler, les parties les plus mesurées deviennent plus fortes, où la subtilité et les nuances offrent une résonance plus profonde que cette approche évidente de la masculinité insensible.