Comme son nom le suggère, Sengoku Anthology est une compilation réunissant les trois épisodes de la série. Sorti à l'origine sur NeoGeo en 1991, Sengoku était déjà disponible sur la compilation "SNK Arcade Classics Vol.1" (PSP, Wii, PS2). Ce jeu est un beat'em all à la Double Dragon, c'est dire qu'il n'est possible d'avancer dans le niveau seulement une fois que l'écran est dégagé d'ennemis. Le scénario reste basique, vous êtes un guerrier devant éliminer les forces du mal dispersées à travers le monde et à travers le temps. Le titre fait d'ailleurs référence à l'ère Sengoku, que l'on découvrira très rapidement dans le jeu.  Comme beaucoup de titres de l'époque, un mode deux joueurs répond présent. Au fil de la progression, on rencontrera des personnages offrant leur aide,  et qui donneront au héros la faculté de se transformer temporairement en quelqu'un d'autre (qu'il soit humain ou non). Sur le plan technique, Sengoku apparaîtra très léger aujourd'hui, mais les dialogues ont beaucoup d'humour et le challenge est très relevé.

Lancé en 1993, Sengoku 2 ne change pas beaucoup de concept, mais graphiquement parlant, un grand pas en avant a été accompli. Le jeu est très coloré, les environnements sont dynamiques, la jouabilité demeure toujours aussi souple et la musique profite également d'une cartouche revue à la hausse pour proposer des mélodies plus variées. En somme, Sengoku 2 marque un grand pas en avant dans la série. Le troisième épisode est lui plus récent puisqu'il date de 2001. Développé par Noise Factory, Sengoku 3  ne partage plus grand chose avec ses prédécesseurs, et la trame scénaristique a été modifiée. Après avoir choisi l'un des quatre personnages disponibles, vous traverserez des paysages urbains équipés d'une arme et d'un nombre limité de munitions. Il s'agit toujours d'un beat'em all néanmoins, mais avec de grands changements dans la gestion des combos et des coups. Techniquement parlant, il accuse également un certain retrait comparé à un Fatal Fury : Mark of the Wolves, et on sent que cette suite manque d'un supplément d'âme. Le graphisme demeure très correct, mais l'animation manque parfois de fluidité. De plus, le titre se montre plus court que les premiers volets.