Un scénario alambiqué

Les diablotins sont en danger. Si la marmite sacrée n'est pas retrouvée, ils perdront tous leurs pouvoirs. Pour éviter cela, il vous faudra sortir victorieux des trois championnats de Cocoto Kart Racer, et remporter donc le premier prix, cette fameuse marmite. On y retrouve en tout une quinzaine de courses, axés autour de cinq grands thèmes (monde de glace, des abysses, lave, etc ..) et il est d'ailleurs possible de faire les championnats à plusieurs (jusqu'à quatre).

En plus du mode Championnat, est également présent, un Contre la montre, une option course rapide et un mode Battle. A l'instar de Mario Kart, il s'agira d'éliminer son adversaire dans des arènes assez ouvertes.

Des courses endiablées

Le principe reste par ailleurs identique à Mario Kart. On retrouve différentes catégories de conducteurs, représentant le bien et le mal. En tout 12 personnages sont présents (dont quatre à débloquer). Mais en plus du personnage, il faut veiller à choisir le véhicule adapté. Certains tacots semblent peu inspirants et pourtant en vitesse de pointe, adhérence ou encore accélération, ce sont souvent les meilleurs.

En cours de courses, les bonus serviront à ralentir les concurrents mais l'IA se montre assez efficace et ne vous lâchera jamais.

Un titre assez joli

Techniquement Cocoto Kart Racer est très correct. Des couleurs très vives, un character design assez ciblé jeune public, mais notable. Des effets spéciaux réussis, mais des décors parfois un peu légers.

L'impression de vitesse est plutôt réussie. Les circuits sont assez vivants et imposent une certaine technique, pour maîtriser dérapage, et autres accélération fulgurante. Les commandes sont très semblables d'ailleurs aux autres titres du genre et très facilement assimilables.

Musicalement, les thèmes sont forts corrects, et les bruitages classiques. Voix parfois stridentes.

Enfin le jeu a une bonne durée de vie en solo, le tout de débloquer tous les bonus cachés. Le multijoueur permet de passer quelques heures supplémentaires devant l'écran.