The Suffering : Les liens qui nous unissent Plate-forme : Playstation 2 Date de sortie : 28 Octobre 2005 Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Torque est de retour, plus déchaîné que jamais. Le jeu commence par un retour dans le passé. Vous êtes toujours dans la peau de Torque mais a sa sortie de la prison de Baltimore, il effectue une attaque assez surprenante et le jeu se montre toujours aussi cru. Passé un rapide tutorial qui vous met dans le bain, vous contatez rapidement que ce deuxième volet reste dans la lignée du un et en est même la suite directe. En effet après cette scène ne revoici juste après la fin de The Suffering. Vous errez donc dans les rues de Baltimore, en faisant fasse aux nombreux monstres et abominations qui èrent dans l'ombre. Les missions se révèlent addictives et suffisament variés pour convaincre. La linéarité est cependant toujours de mise mais votre arsenal sera varié et Torque pourra évoluer. Très rapidement dans l'aventure vous pouvez vous changer en monstre. Dans cet état le personnage bénéficie d'une puissance accrue et peut se débarasser d'à peu près toutes les vermines environnantes. Nonobstant il ne faut pas oublier que Torque est un meurtrier schizophrène et qu'il pourra faire preuve d'étranges réactions (hallucinations, peurs, etc...) L'interrogation qui demeurera longtemps sans réponse est de savoir si le personnage est responsable de la mort de sa femme et de ses enfants. C'est en quelque sorte le leitmotiv principal du jeu auquel on peut ajouter la notion de bien et de mal. Torque peut choisir sa voie et aider les innocents ou carrément les anéantir. Evidemment ces choix auront des conséquences sur les pouvoirs du personnage. Techniquement The Suffering 2 est relativement correct avec des environnements variés. L'intelligence artificielle n'est pas toujours très percutante mais reste honnête. La jouabilité demeure proche du premier volet donc de bonne facture et vous pourrez de plus switcher à tout moment entre la vue à la troisième personne et une vue à la première personne. Côté son, c'est du tout bon qui contribue à renforcer l'ambiance, idem pour le doublage bien choisi. Enfin la durée de vie est plutôt longue, ce qui est un point important.
VERDICT- Toujours aussi glauque et violent, The Suffering nous revient dans un second volet classique mais efficace. Il devrait donc séduire les amateurs du genre. |