SpyHunter : Nowhere to Run Plate-forme : PC Date de sortie : 12 Mai 2010 Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0074/10 Presque quatre ans après sa sortie sur PS2, Spy Hunter : Nowhere to Run débarque sur PC. Rappel des faits.Spy Hunter : Nowhere to Run vous place dans la peau de l'agent Alec Decker, modélisé sous les traits de The Rock, lancé en mission pour récupérer l'Interceptor, le fameux véhicule de la saga et qui ferait pâlir de jalousie l'Aston Martin de James Bond coté gadget. Outre un arsenal conséquent, l'Interceptor peut rouler sur la route ou flotter sur l'eau, un peu comme une certaine Lotus dans les années 1980. Parfois sans véhicule donc, l'agent n'a pas d'autres choix que d'affronter le menace au sol et c'est la première fois que cela survient dans la série. Ces séquences sont en vue à la troisième personne et donne au jeu un gameplay action pour le moins classique. Outre l'usage des armes, Decker pourra se servir de ses poings et ses pieds pour taper les ennemis et ils seront nombreux avant que vous ne mettiez la main sur la scientifique Karin, qui a mystérieusement disparu. Une réalisation instable.Sorti en septembre 2006, Spy Hunter a du se perdre dans les limbes pour n'arriver que quatre ans après sur PC. Le jeu propose ainsi un rendu graphique assez correct pour de la PS2, bien que souvent très sombre et terne, mais absolument pas pour nos ordinateurs actuels. L'optimisation est sérieusement à revoir, et on se demande réellement pourquoi ce copier/coller a tant traîné dans les tiroirs. Quoiqu'il en soit, le jeu ne manque pas d'action et propose une jouabilité pour le moins arcade et immédiatement accessible. Le personnage peut se cacher derrière un mur, effectuer des roulades, frapper ses adversaires, bref du classique pour ce genre de titre. Mais l'animation a parfois du mal à suivre et à tendance à ramer dès qu'il y a trop d'éléments à l'écran ou trop d'explosion (l'interaction avec le décor étant assez poussée). Des défauts déjà présents dans la version PS2 d'origine, et qui font tâche dans une production PC de 2010. La bande son s'inscrit dans la tradition du genre et propose des doublages anglais convaincants. La durée de vie reste cependant un peu courte, et malgré un tarif de 30€, difficile de s'attacher à ce titre ô combien dépassé techniquement. VERDICT-Si SpyHunter : Nowhere to Run était un sympathique jeu d'action il y a quatre ans, les standards technologiques et de gameplay ont beaucoup évolué depuis. Ce titre présente un cachet rétro indéniable, mais il est difficile d'excuser des défauts de conception déjà présents dans l'édition d'origine et qui n'ont même pas été corrigés par les développeurs depuis. |