One-Punch Man (One Punch-Man) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-sept tomes aux éditions Shueisha. A noter que cette série est un remake d'une série homonyme initialement publiée sur le blog d'un certain "One", dont le créateur est désormais rejoint par Yusuke Murata, le dessinateur de la non moins célèbre série Eyeshield 21. L'intrigue met en scène Saitama, un jeune homme sans emploi dont le pouvoir est de vaincre n'importe quel adversaire d'un simple coup de poing, d'où son surnom "One-Punch Man". Mais voilà, le super héros est devenu si fort après ses trois ans d'entraînement (qui lui ont coûté ses cheveux) qu'il s'ennuie et passe ses journées à se morfondre . Oh bien sur, quelques monstres, savants fou et démons tenteront de détruire la Terre, mais ils ne constitueront pas une menace sérieuse face à Saitama qui cherche désespérément un rival de taille ! Au point que le personnage semble perdre peu à peu tout émotion. D'emblée, One-Punch Man se présente comme une parodie de récits de supers héros et l'apparence de Saitama est assez ridicule par rapport aux autres personnages. Une sorte de anti-héros pleinement assumé, pas du tout impressionnant, et qui résout les conflits de manière non conventionnelle ! Toujours accompagné de son "disciple", le cyborg Genos, Saitama poursuit son ascension au sein du classement des héros. Mais la tâche n'apparaît pas si évidente dans un contexte ultra concurrentiel ...

Lentement, à petits pas, nous approchons de la fin de la longue saga (qui a duré 7 ans et est actuellement terminée au Japon). Saitama ayant évidemment éliminé le gros morceau, il ne reste plus qu'à éliminer les petits, et dans cette optique, les autres héros prennent les devants.  A la seule exception de Saitama, qui retrouve Flashy Flash, qui tente pourtant de le perdre (en vain) pour tenter de le protéger, nous avons un long combat entre Miaou, un officier de niveau dragon, et divers héros de niveau A d'abord, puis Mecavalier ensuite. Ce dernier, que l'on croyait disparu et donc une taupe probable des Etres mystérieux, s'avère au contraire être un allié précieux et solide, qui semble avoir découvert le véritable dissident parmi les Héros. C'est ensuite le tour de Genos, qui après avoir éliminé quelques monstres entre en jeu. Nous voyons ensuite Pri-Pri Prisonnier se faire battre par Garoh, Super Black Brillant se préparer à le combattre, et enfin Petit Empereur engager un autre combat. Voici donc un volume un peu plus mouvementé, l'espace est donné à plusieurs personnages et combats, et il y a aussi du temps pour un petit quelque chose de plus articulé (mais est-ce que ce sera vrai ?) complotant dans l'ombre de l'Association des Héros. Il ne reste plus grand-chose pour l'affrontement final, cette saga dure depuis longtemps, mais d'un autre côté un manga aussi "cinématographique", soutenu par les dessins toujours excellents de Murata, a besoin de beaucoup de pages pour développer des événements même relativement courts et rares.