1976. Le Dr Henry West (William Mapother) fonde l'Institut Atticus, un établissement spécialisé dans l'étude des personnes développant des capacités paranormales (psychokinésie, parapsychologie, voyance, etc). Plusieurs centaines de personnes ont été examinés jusqu'à présent, mais rien ne pouvait préparé le Dr West et ses collègues à la découverte de Judith Winstead (Rya Kihlstedt). La jeune femme dispose de facultés évidentes, mais au gré des expériences, les scientifiques comprennent qu'elle tient ses pouvoirs des forces du mal. Le gouvernement américain intervient et prend le contrôle du centre de recherche. L'objectif ? Tirer profit de ses pouvoirs à des fins militaires. Presque quarante ans après les faits, les évènements classés secrets sont enfin rendus publics.

Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, le Projet Atticus n'est pas un film d'horreur traditionnel, mais est plutôt présenté comme un documentaire fictif. Chris Sparling, le scénariste de Burried, signe ici sa première réalisation. Le long métrage est entrecoupé de vieilles bandes vidéos, d'images d'archives, ainsi que de témoignages d'intervenants qui ont connu l'Institut Atticus. L'intrigue a suffisamment de ressources pour nous laisser passer un agréable moment, et affiche un certain suspense, malgré quelques clichés évidents. La réalisation est plutôt honorable, avec une image nette et de bons dégradés, ainsi qu'un son en DTS 5.1. Côté bonus, on retrouve un making of et quatre scènes coupées.