Keralie Corrington est une habile pickpocket à Quadara, un continent divisé en quatre quadrants : Archia, Eonia, Toria et Ludia sont chacune dirigées par une seule reine. Mais il semble que l'avenir de la nation soit sérieusement menacé. Alors qu'elle intercepte un objet au messager Varin, une marchandise convoitée sur le marché noir, elle doit se rendre compte qu'il ne s'agit en aucun cas d'une simple mission : Elle assiste involontairement au meurtre des quatre reines régnantes de Quadara. Keralie et Varin deviennent involontairement des pions dans une conspiration de grande envergure. Ensemble, ils tentent d'échapper aux marionnettistes et de déjouer leurs plans. Keralie se lance alors dans une dangereuse aventure pleine de révélations et de mensonges qui pourrait lui coûter la vie et celle de centaines d'autres personnes.

Four Dead Queens est un roman fantasy en un seul volume qui promet quelque chose d'excellent mais qui livre très peu. Astrid Scholte a réussi à faire une histoire complètement étonnante et le lecteur ne peut rien prévoir de ce qui va se passer. Keralie, le personnage principal de cette histoire est un personnage auquel il faut du temps à s'habituer. Égoïste, la jeune fille fait beaucoup d'erreurs en ne pensant qu'à elle-même et à ce qu'elle pensait être juste, non seulement pour elle-même mais aussi pour les gens qui l'entourent. Varin, en revanche, est un personnage agréable, bien que sa place ne soit pas aussi active dans l'intrigue que nous aurions pu en attendre. Mais ce qui nous a le plus séduit, c'est la présentation des quatre reines de Quadara, la façon dont elles sont d'abord placées comme des monarques distantes et froides, mais au fur et à mesure que le livre avance, elles s'humanisent, montrant leurs désirs et même leurs erreurs. La relation des reines entre elles est une chose particulièrement intéressante. La construction du monde est très intéressante, il a été appréciable de connaître chaque quadrant, chacun avec une fonction et des caractéristiques. Par exemple, le quadrant Eonia est responsable de toute la technologie du continent et ses habitants valorisent la connaissance et laissent de côté les émotions et les frivolités. Jusqu'à la page 250, nous étions totalement focalisé sur le monde de Quadara et de ses reines, mais lorsqu'elle est arrivée à la conclusion, l'auteure semble avoir accéléré le rythme et s'est mise à courir avec la fin en donnant au lecteur une explication peu plausible et insatisfaisante. Une autre chose qui nous dérangeait était le couple principal et la romance qui était complètement inutile, sans compter qu'il y avait une ambiance  enjouée entre les deux dans les pires moments possibles : Quatre reines à sauver ? Quelqu'un s'en souvient ? Pourquoi vous vous embrassez ?