Killing Me / Killing You est une série en cinq tomes publiée au Japon aux éditions Fujimi Shobo. Que feriez-vous si vous deveniez immortel dans un monde post-apocalyptique ? Pour la plupart des gens, ça serait génial de pouvoir déambuler das un monde sans foi ni loi en pouvant subir n’importe quoi sans y succomber mais ce n’est pas le cas des deux héros de ce manga. Dans ce titre, suite à la chute d’une météorite, l’équilibre du monde a été bouleversé. Depuis, il est plus fréquent de croiser des cadavres que des êtres humains. Meteor était une jeune fille comme il en existe des centaines jusqu’à ce qu’elle se prenne un bout de météorite en pleine tête. Désormais, elle vit avec ce morceau planté dans le front et elle ne parvient pas à mourir, pourtant ce n’est pas faute d’essayer… Elle va alors mener une vie d’errance en espérant trouver la mort. Un jour, elle va croiser la route de Youthanasia, un homme complément difforme qui souffre du même mal qu’elle : l’immortalité. Ils vont alors faire équipe ds leur recherche d’un moyen de s’ôter la vie, mais ça ne va pas être facile quand on sait qu’il résiste à la faim, au froid, à toutes sortes de tortures. Sur leur chemin, ils vont croiser des gens plus saugrenus les uns que les autres.

Même si leur quotidien est hors du commun, c’est un plaisir de le vivre à leur côté. Ce manga a été une belle découverte. Bien sur, la couverture mystérieuse attire l'oeil et le résumé l’était tout autant. Côté dessin, nous avons immédiatement reconnu le trait de l’auteur de It’s my Life. Chaque endroit où les personnages se sont rendus jusqu'à présent avait des paysages/circonstances complètement différents. Il semble que chaque chapitre ressemble à un monde autonome et bizarre. L'histoire a été une très belle surprise, nous nous attendions à quelque chose d’un peu sombre mais en fait le ton est vraiment marrant. Meteor est une grosse maladroite avec un grand cœur qui agit avant de réfléchir ce qui fait qu’elle se retrouve souvent dans des situations périlleuses et rigolotes. Youthanasia est plus taciturne mais il permet d’apporter de nombreux questionnements sur la vie et la mort.