Call of the Night (Yofukashi no Uta) est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu dix-sept volumes à ce jour aux éditions Shogakukan. Ko Yamori est insomniaque. Son combat l'a amené à sécher les cours, sans qu'aucun ami ne soit là pour l'aider à résoudre ses problèmes. Lors d'une sortie nocturne, il rencontre une étrange jeune fille nommée Nazuna, qui lui promet qu'elle a la solution à ses problèmes de sommeil. Chez elle, Nazuna révèle sa véritable identité : elle est un vampire, qui trouve le sang de Ko le plus savoureux qu'elle ait jamais mangé ! Lorsque Ko découvre ce qu'elle fait, ils passent un accord. Nazuna savourera son sang pour satisfaire ses envies ; Ko tentera de tomber amoureux d'elle pour pouvoir être transformé en vampire. Au début, ce plan n'est pas très bien accueilli par Nazuna, qui ne veut pas être liée à une seule personne pendant toute sa (post)vie. Cependant, au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître, une certaine étincelle se fait sentir chez Ko et Nazuna.

Nazuna est un personnage très complexe. Où avez-vous déjà entendu parler d'un personnage né vampire ? Call of the Night de Kotoyama a plutôt bien géré cette révélation, Ko faisant preuve d'une compréhension et d'une acceptation pure et simple de la vérité. Pourtant, il reste encore beaucoup à découvrir sur le passé de Nazuna, alors que le huitième volume de Call of the Night commence à lever le voile sur sa vie. Mais d'abord, pour commencer à chercher des indices, Ko et Nazuna doivent se placer dans le dernier endroit où ils voudraient se trouver : l'école. Avec l'aide de l'instructeur vampire Niko, Nazuna et Ko commencent à infiltrer les couloirs à la recherche de quelque chose en rapport avec Kyoko, la première amie humaine de Nazuna. Le chemin pour trouver ces réponses n'est pas facile, car la personne qui surveille les archives de l'ancienne école est une étudiante folle de garçons, Rila, une grande fille en costume de soubrette. Et comme par hasard, elle a le béguin pour Ko. Pour le bien de la mission, Ko décide de jouer le jeu et d'être le petit ami de Rila, dans l'espoir qu'elle se désintéresse rapidement de lui. Malheureusement, ce n'est pas si facile, car Rila s'accroche à Ko, pour le plus grand plaisir de Nazuna. Disons qu'elle les trouve tous les deux dans une position très Clinton-esque. Cependant, il s'avère que Rila a une connaissance approfondie de tous les journaux de l'école, y compris ceux rédigés par Kyoko. Dès que Ko trouve ces journaux, les choses intéressantes commencent dans ce volume de Call of the Night. Nous allons être francs : ce flashback sur Nazuna et Kyoko peut traîner un peu en longueur. Il est vrai que beaucoup de choses intéressantes sur la vie de Kyoko sont révélées, mais la plupart du temps, on voit les choses du point de vue de Nazuna. Parfois, elle concentre toute son attention sur Kyoko, d'autres fois, elle semble s'en moquer éperdument. Pourtant, lorsque vient le temps de voir ce que fait exactement le père de Kyoko lorsqu'il n'est pas à la maison, c'est là que les pièces du puzzle commencent à s'assembler.

Grâce à la nouvelle passion de Nazuna pour les romans policiers, elle et Kyoko cherchent à comprendre ce qui se passe avec le père de cette dernière. En pénétrant dans son bureau, en l'observant de loin dans un café et même en le poursuivant alors qu'il conduit loin d'elles, elles obtiennent des indices qui satisfont et inquiètent à la fois Kyoko. Elle craint qu'il ait une liaison, mais en même temps qu'il ne se passe rien de grave et que sa mère et lui s'éloignent simplement l'un de l'autre. Cependant, lorsque Nazuna se lance à la poursuite du père, quelque chose la heurte. Un autre vampire, peut-être ? Il s'ensuit une discussion très franche entre Kyoko et Nazuna, la première s'épanchant sur son amie. Elle souffre, au point de souhaiter que tout s'arrête dans sa vie. C'est alors que Nazuna fait une suggestion qui pourrait changer le point de vue de Kyoko, pour le meilleur ou pour le pire. Et ce qu'elle décidera... eh bien, nous ne savons pas encore tout à fait ce qu'il en est.