Deux amies inséparables sont expulsées de leur squat manu militari. La seule solution qui se présente à elle, c'est de repartir sur la route dans leur vieux camion pour plus de liberté, de fêtes, de rencontres qui vont aussi peut-être les séparer. Cabossées par la vie, la famille en désaccord avec leurs vies, Nina et Djoul préfèrent la vie nomade plutôt que de se restreindre aux règles de la société, là-même qui part en lambeau actuellement. Pourront-elle suivre cet leitmotiv pendant longtemps ?

Avec Fainénant.es, nous sommes plus sur un documentaire fictif sur une population plutôt dénigré, les punks à chien, les tatoués à crête. On a une image négative à cause du squat, du côté "fainéant", de leur mode de vie. Derrière les apparences se cachent toujours une expérience de vie douloureuse, de complications dûes à des drames mais aussi à une soif de liberté car ras-le-bol des règles des bien-pensants qui vont vous entuber de toute façon. Autant vivre sa propre vie sans penser au lendemain, vivre intensément le moment présent sans regarder le passé. L'amitié est sincère malgré des coups de gueules. Il y a une vraie solidarité, de l'attention porté à l'autre et de vrais caractères. L'interprétation des actrices n'est pas jouée, elles sont réellement libre venant des réseaux alternatifs. Le réalisateur semble s'être inspiré par leurs vies et leurs caractères.