Il était une fois ?

Trusty Bell : Chopin no Yune devient Eternal Sonata en Occident. Le sous-titre Japonais était pourtant très parlant, puisqu'il signifie "Le Rêve de Chopin". L'histoire raconte justement la vie du compositeur Franco-Polonais Frédéric Chopin, qui est la vieille de sa mort, touchée par la maladie romantique comme on la nommait à l'époque, c'est à dire la tuberculose. Dans sa maison Place-Vendôme à Paris, sa soeur et son médecin sont impuissants face à l'évolution des symptomes.  Le personnage étant mal en point, on imaginait mal ce que Tri-Crescendo allait imaginer pour que l'on puisse diriger Chopin. Flashback dans le passé ? Que nenni. Nous allons entrer dans ses rêves, un monde féérique, mais pas anodin. En effet, Chopin va renconter une jeune fille nommée Polka et elle aussi malade, qui a accepté son sort. Mais Chopin décide de l'aider à lutter contre le mal, et nous voici donc parti dans une grande aventure, parfois aidé par d'autres personnages, mais jamais seul.

Un RPG original

Plutôt joli visuellement si on ne s'attarde pas sur les décors (pas toujours bien fourni en détails), Eternal Sonata propose une atmosphère unique et un déroulement assez spécial. En effet, ce n'est pas un RPG au tour par tour, puisque les combats sont très orientés vers l'action, permettant moults fantaisies et combos. De plus, vous pourrez allègrement zapper les combats dans les donjons et éviter les monstres, ce qui est toujours ça de pris. Néanmoins, une jauge spécifique est présente à l'écran. Elle vous attribue un certain nombre de coups possible et il faudra veiller à surveiller son fonctionnement pour ne pas faire d'erreurs stratégiques. Et chaque fois que vous monterez en niveau, les combats deviendront plus difficiles et plus rapides.

Mais bien vite, derrière ce jeu très sucré et au character design très structuré, on remarque des défauts évidents. Le premier vient du nombre d'ennemis rencontré. Si dans certains RPG c'est l'overdose avec les combats aléatoires qui surgissent toutes les deux secondes ou presque, dans Trusty Bell tout est bien calme. Et ne parlons pas des boss pas vraiment plus présents. Pour tout dire, on avance assez rapidement dans le jeu puisqu'avec à peine une vingtaine d'heures au compteur, on accède déjà au générique final. Cependant, l'ensemble reste très agréable, surtout que pour une fois, le jeu a été localisé en Français. A signaler aussi que certains donjons sont assez ratés dans leur architecture et pas vraiment digne d'une XBox 360, et que la bande son du jeu est l'un de ses points forts, mélangeant airs de Chopin et création de Sakuraba.