Après que sa femme ait été tuée dans un vol brutal et qu'il ait lui-même laissé paraplégique, Grey Trace est contacté par un inventeur. Ce dernier lui offre un remède expérimental : Grâce à un implant basé sur l'intelligence artificielle, Grey acquiert des pouvoirs et des capacités qui lui permettent de se venger de ceux qui ont tué sa femme et l'ont laissé mourir...

Le nom du réalisateur Leigh Whanell est peut-être familier chez certains cinéphiles, mais surtout pour d'autres raisons. Avant de faire ses débuts en tant que réalisateur avec Insidious 3, l'Australien de naissance a travaillé comme acteur et scénariste. On pouvait déjà le voir dans Matrix Reloaded ou Saw, ainsi que récemment dans Aquaman. Dans le domaine des scénarios, il a créé un classique moderne du film d'horreur avec "Saw" et une perle horrifique avec Dead Silence, qui n'a malheureusement pas été assez remarqué. Cependant, "Insidious" a été très apprécié et a eu beaucoup de succès, dont il a également écrit le scénario. Maintenant il présente avec "Upgrade" son deuxième travail de réalisateur et il en a aussi écrit le scénario. La prémisse du film est sans aucun doute passionnante : la possibilité de changer les gens en mettant en place des augmentations, afin de créer une nouvelle classe de personnes à la fin. Le scénario, cependant, en fait une chasse au trésor dans la classique veine du polar de science-fiction, cependant, les bouchées d'information présentées à la réflexion ne sont pas assez profondes.

Sur le plan de l'action, le film peut certainement convaincre. Le superbe travail de caméra contribue à cela. Dans les scènes d'action, la caméra se déchaîne et bouge de manière inhabituelle. Néanmoins, les événements sont toujours au centre de l'attention et gérables, ce qui est un élément positif à souligner. En outre, le caméraman réussit à créer des images très intenses, qui fascinent grâce à une  mise en couleur et un agencement habiles du décor. Les acteurs sont globalement assez convaincant. D'abord et avant tout, la prestation de Logan Marshall-Green mérite d'être soulignée, il traduit très bien l'inversion entre l'humanité et l'artificialité avec son langage corporel.