Spirit Hunter : Death Mark II Plate-forme : PlayStation 5 - Nintendo Switch Date de sortie : 15 Février 2024 Editeur : Développeur : Genre : Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Spirit Hunter: Death Mark II est un jeu d'horreur et de suspense dont l'histoire se déroule dans une prestigieuse académie. Les esprits qui hantent l'école.Spirit Hunter : Death Mark II est le troisième jeu d'une franchise d'horreur du développeur Experience. Les titres explorent des concepts intéressants d'esprits combattants en s'inspirant de l'expertise de la société en matière de robots d'exploration de donjons, mais déformés en un aspect énigme/puzzle. Avec le nouveau jeu, Experience ramène les personnages du premier Death Mark, emmenant le protagoniste à la recherche d'une nouvelle fois dans le monde des esprits. Cette fois, il tente de résoudre la mystérieuse affaire dans une école et finit par devenir la cible des attaques de la créature connue sous le nom de The Departed (oui bien sur tout est en anglais une nouvelle fois). L'Académie Konoehara est un lycée prestigieux de la ville H, mais d'étranges événements s'y sont produits. Sur le tableau d'affichage de l'école, quelqu'un a affiché une lettre tachée de rouge adressée à une élève qui porte habituellement un nœud dans les cheveux. Peu de temps après, elle a disparu sans laisser de trace. Désormais, une nouvelle lettre est apparue, adressée cette fois à un personnage pianiste. Pour protéger la réputation de l'école et sans pouvoir compter sur l'aide de la police faute de preuves d'un crime, le directeur contacte un individu qui a vécu des expériences paranormales. C'est là que le joueur se met dans la peau du protagoniste de Death Mark, ayant désormais retrouvé ses souvenirs. Un monde aussi à défilement horizontal.Contrairement aux jeux précédents de la série, Death Mark II n'est pas exclusivement visualisé d'un point de vue pointer-cliquer. Nous devons parcourir les zones comme dans un jeu de plateforme à défilement latéral. Grâce à ce choix, nous disposons de zones continues plus vastes à explorer que les jeux précédents. En pratique, le choix n’apporte rien de spécifique qui ne pouvait également être fait dans le modèle pointer-cliquer précédent. L'exploration et l'interaction avec les objets conservent la même fonctionnalité, mais certains joueurs peuvent être heureux de pouvoir voir leur personnage courir d'un côté à l'autre de l'école et de ses environs au lieu de tout observer à la première personne. Un ajout intéressant au jeu sont les moments où des distorsions spirituelles envahissent une zone. Pour y faire face, il faut fouiller les lieux à la recherche de la racine de la malédiction et la briser. Jusqu'à ce que cela se produise, le joueur et son allié actuel perdront de l'énergie, ce qui donnera à la tâche une urgence, car le manque de force mènera à la fin de la partie. L'un des éléments les plus intéressants du gameplay est le fait que le protagoniste et son allié ont une énergie limitée. Face à des esprits et à des situations surnaturelles, il faudra consommer cette barre, mais c'est aussi une sorte de HP pour l'allié, et manquer d'énergie équivaut à la mort. Une façon d’augmenter cette limite est de trouver de curieux artefacts appelés Eerie Teeth. Ils sont source d'expérience, faisant monter le niveau de l'équipe comme dans un RPG, ce qui augmente l'énergie maximale et redonne à la barre toute sa valeur. De plus, ces objets cachés dans le décor servent en quelque sorte de monnaie d’échange pour acheter des reliques sacrées. Ces objets font une énorme différence dans l’expérience, surtout vers la fin du jeu. Grâce à eux, il est possible de réduire la consommation d'énergie et les dégâts causés lors des confrontations spirituelles, ainsi que d'améliorer les chances d'une action efficace au combat. Cette dernière affaire finit par révéler le plus gros problème du jeu. VERDICT-Spirit Hunter : Death Mark II opte pour une exploration plus expérimentale au lieu de profiter de ce qui était déjà consolidé dans ses prédécesseurs. Malheureusement, le résultat final est plus frustrant qu'idéal, ce qui fait que ce jeu n'atteint pas la qualité des titres précédents, même avec une histoire intéressante et un bon travail en termes de production audiovisuelle. |