Les paradis artificiels Plate-forme : DVD Date de sortie : 05 Mars 2013 Réalisé par Marcos Prado. Recife, Brésil. Erika et Lara viennent participer et mixer à une immense rave party. Au-delà du plaisir, elles vont s'initier aux extases de l'amour et des drogues. Amsterdam, 2 ans plus tard. Nando est sur le point de ramener des drogues de synthèse à Rio. Lors d'une soirée, il rencontre Erika, DJ désormais bien établie. Avant sa sortie dans les salles françaises, Les paradis artificiels a été diffusé sur Dailymotion. Une opération commerciale qui pourrait sembler étonnante, et qui n'augurait pas un long métrage d'une grande qualité. Il faut dire qu'il est difficile de classer cette production qui évolue entre la propagande anti-drogue pour les enfants, et l'érotisme bon marché. Un cocktail déroutant, surtout que la réalisation est loin d'être extraordinaire, et fait davantage penser à une série française qu'à du grand cinéma. L'intrigue se focalise sur le destin de deux personnages, tombés dans la drogue, Erika (Nathalia Dill) et Nando (Luca Bianchi), de leur première rencontre sous GHB lors d'une immense rave party au Brésil, et qui se retrouvent deux ans plus tard. Entre temps, le scénario évolue dans des directions étonnantes (Nando est devenue une mule, Erika une DJ mondialement reconnue), le tout sous fond de musique techno assez repoussante. Si l'on se croit souvent devant un clip de MTV ultra allongé, il ne faut pas oublier le discours moralisateur du réalisateur, entre les scènes dénudés sur la plage. Pour Prado, les drogues sont mauvaises, mais la redemption existe. Cependant tout acte mauvais entraîne forcément des conséquences, ce qui passe dans ce film, par le sacrifice de deux personnes. L'intrigue multiplie les poncifs VERDICT-Les paradis artificiels est un film très déroutant. Ce moratoire anti-drogue affiche en effet une mise en scène très burlesque, entre un érotisme assez forcé, et une bande son techno féroce, le scénario est souvent totalement hors sujet. |