Scénario : Herik Hanna
Dessin : Julien Motteler
La super-vilaine Amadeus Kitty terrorise la population en jouant du violon. Travaillant pour les plus grands criminels de Roman City, elle se voit confier comme mission de rejoindre un musée d'histoire naturelle de Los Angeles afin de dérober un précieux grimoire. Elle n'en aura pas le temps car les New Masters of Crime, une équipe de criminels, sont déjà sur place et ont bien l'intention de récupérer le livre réputé magique. Un autre individu ne manque pas de s'inviter à la fête, Jack Parks, alias Dead End, le meilleur tueur à gages de la ville de Bad Ass. Le musée se retrouve bientôt plongé dans le chaos, et Kitty semble rapidement débordé par les forces en présence. Un mystérieux individu est à l'origine de cette rencontre entre Dead End, Amadeus Kitty et les New Masters of Crime. Mais quel est son but ? Diviser pour mieux régner ?
Bad Ass marque son retour pour une série de volumes unitaires. La formule a ainsi évolué puisque l'anti-héros se retrouve cette fois face à Amadeus Kitty, une jeune femme en mesure de diminuer ou d'augmenter à sa guise les ondes sonores reçues. Son passé sera brièvement rappelé dans une courte introduction. Bien loin de son terrain de jeu habituel, Dead End devra quant à lui partager l'affiche avec la parodie musicienne de Catwoman. Bien sur, Bad Ass conserve son attrait habituel, parodiant sans vergogne les comics américains, notamment les publications DC et Marvel, mais aussi les publicités. C'est inventif et très bien dessiné (cette fois par Julien Motteler), mais également beaucoup plus sanglant que les publications étrangères.
VERDICT
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Bad Ass est une bande dessinée assez sombre, souvent irrespectueuse, et beaucoup moins manichéenne que la plupart des histoires de super-héros. Et pour cause, le personnage central n'est lui même pas du bon côté de la barrière ! Un nouvel opus très rythmé et délicieusement transgressif.