Editeur : Développeur : Genre : film Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Réalisé par Sam Raimi. Le scénario est classique : un étranger taciturne, animé d'un mystérieux désir de vengeance, arrive dans un village opprimé par un tyran. Cependant, l'étranger n'est pas un dur à cuire avec un Havane sauvage entre les dents. La vengeresse des années 90 s'appelle Ellen et est interprétée par Sharon Stone, vêtue d'un pantalon de cuir moulant, aussi habile à dégainer ses pistolets qu'à fumer des cigares. En John Herod, le tyran du village, on reconnaît Gene Hackman, très habilement en pilotage automatique. Ses costumes sombres à trois pièces et le fait qu'il porte des gants en cuir noir sous un soleil de plomb montrent bien qu'il est mauvais jusqu'à la moelle. Herod est connu pour être l'arme la plus rapide du Far West. Pour confirmer sa réputation, il organise une série de duels. Le gagnant reçoit une forte somme d'argent et le statut de légende vivante. Le tournoi attire toutes les mauvaises personnes au village. Alors que la plupart des participants recherchent la gloire et l'argent, l'adolescent Kid (Leonardo DiCaprio) cherche la reconnaissance d'Herod, en qui il croit reconnaître son père. Le fossoyeur demande quant à lui aux nouveaux arrivants leur taille; un héros pacifique (Russel Crowe), ex-révolutionnaire, ne peut réprimer sa vraie nature; les habitants du village, tourmentés, engagent un artisan pour tuer le tyran, etc. Étrange mais vrai : lorsque le studio TriStar a approché Sharon Stone pour The Quick and the Dead, elle a d'abord prétendu que le genre du western était épuisé après Unforgiven de Clint Eastwood. Elle a exigé un rôle de coproducteur et a forcé le studio à mettre Sam Raimi à la barre, car il serait au moins capable de mettre le découpage sous une forme excitante. Cette histoire est présentée dans une série de flashbacks, avec Gary Sinise dans le rôle de son père très malheureux. Les seconds rôles comprennent donc Crowe et DiCaprio, qui n'étaient pas encore pleinement développés à l'époque, ainsi qu'un certain nombre de visages familiers que le spectateur moyen n'associera pas immédiatement. Tout cela est présenté avec un clin d'œil pour relativiser les choses, sans discréditer le genre au passage. Le film est certes humoristique par moments, mais il y a aussi suffisamment de moments sinistres pour équilibrer le tout. Naturellement, le réalisateur Raimi a une fois de plus recours à toutes sortes d'astuces visuelles, ce qui est agréable pour les fans. Des prises de vue du "point de vue" d'une balle et des coins et recoins bizarres donnent à l'ensemble une touche loufoque, qui s'inscrit bien dans le contexte global du film. L'intrigue, quant à elle, est simple et continue en ligne droite, sans développements dramatiques majeurs ni performances dignes d'un Oscar. Au lieu de cela, le film offre un casting haut en couleurs et un divertissement merveilleusement filmé. VERDICT-Mort ou Vif est un western sous-estimé et sous-évalué de la main de Sam Raimi, qui est arrivé juste trop tard pour le bref renouveau que " Unforgiven " a représenté pour le genre. C'est peut-être parce que le film est à la fois une parodie et un hommage au "Far West". Quoi qu'il en soit, "The Quick and the Dead" doit être considéré davantage comme une fantaisie que comme un véritable western réaliste. |