Résumé : Métro Boulot Boulot explore le monde de travail tel qu'il s'invente aujourd'hui et tel qu'il existera peut-être demain : des premiers voeux de l'enfance jusqu'à la retraite, en passant par les métiers passion, les boulots alimentaires et les nouvelles pratiques à l'ère du numérique, de l'uberisation et de l'automatisation. Quitte à être aliéné par le travail, mieux vaut en rire autant que possible.

Voici le troisième album de Germain Huby, une BD de 56 pages et autant de situations aussi marrantes les unes que les autres. La vie, ses travers, ses moments difficiles, ses moments incongrues, étonnants et surprenants. La vie de tous les jours, à notre époque, décortiquée de façon précise et subtile. Un humour parfois sous entendu, parfois direct où tout est subtilement décrit, raconté et dessiné. Une multitude de sketchs dans lesquels on pourrait totalement se retrouver. Dans lesquels on oserait peut-être (ou pas) faire et dire ce que le personnage fait. Parfois on a juste un petite sourire et parfois on rigole vraiment de bon cœur. Les histoires ) sont franchement sympas, même si on passe d'une planche à une autre sans vraiment de lien. Ce n'est pas vraiment ce que l'on demande à cette catégorie de BD mais c'est toujours appréciable. Ici, les planches se suivent et ne se ressemblent pas. C'est diversifié et tous les sujets ou presque liés à notre vie quotidienne sont abordés. Les dessins sont eux aussi bien fait mais n'apportent pas vraiment de plus-value aux textes ; ils sont plus là pour compléter le sketch puisqu'au final, tout passe par les mots, les tournures de phrase et la situation dans laquelle sont les personnages. L'objectif premier de l'album est remplit parfaitement puisque l'on rit vraiment face à ces planches aux textes justes et précis, subtiles et où la dérision et l'absurde nous plonge dans des situations particulièrement humoristique ! Le travail est méticuleux et pourrait même heurter les jean jean 1er degré. Ceci étant dit, une fois les 56 pages et planches passées, on referme cet album en se disant que l'on a bien rit et... voilà. Ça s'arrête là. Il manque selon moi un fil conducteur qui aurait sans doute donné la possibilité d'avoir des subtilités plus soutenue dans les textes ; par exemple en faisant référence à de précédentes planches.