Project Nina

Death By Degrees est en réalité un jeu d'action dans lequel Nina doit infiltrer une sombre organisation et découvrir la vérité sur une arme technologique d'une puissance incomparable. Pourtant DBD n'est pas que de l'action. On y décèle également des phases d'exploration, des énigmes franchement basiques, du tir et de l'infiltration. Par ailleurs, le système de combinaisons tranchent un peu avec les productions du genre et à vouloir faire original, on parvient à un résultat assez décevant.

Pauvre Nina

Les combinaisons sont en effet une véritable corvée. Ici comme dans Grabbed by the Ghoulies ou encore Rise To Honor, pour sortir les coups, il faut utiliser le stick analogique droit. Le système est peu précis et vraiment repoussant. Certes avec l'expérience obtenue vous gagnerez de nouveaux coups plus efficaces, mais globalement le résultat est assez décousu et ne permet pas d'appréhender correctement l'action. Pire l'IA a un QI d'huître et fait vraiment n'importe quoi.

Autre problème, la caméra. C'est assez hasardeux une fois encore, alors par conséquent, l'infiltration en prend un coup. Comment être silencieux si on ne voit rien ?! On a également du mal à se repérer sur la carte qui demeure confuse, et ces grands environnements sont gâchés par un gameplay lourdingue. Enfin last but not least, les chargements sont très très longs. Arg ....

Un lifting raté

Si Nina garde un physique tout à fait convaincant, et que les ennemis sont à peu près potables, les environnements sont très déséquilibrés. Quelquefois, on a un titre PS2 assez détaillé, d'autres, un jeu qui nous ramène à l'ère Playstation . Cela manque clairement de finition. Qu'a fait le service debug ?

L'animation du jeu est pour sa part assez correcte bien que Nina soit un peu rigide. La jouabilité manque cruellement de précision et ce système de coup via le stick droit est lourd. En dehors de ça, on retrouve quelques idées intéressantes mais sous exploitées.

Des musiques réussis et qui s'accordent assez bien à la situation. Bruitages convaincants, et voix Françaises plutôt réussis, même si l'interprétation manque un peu de vie.

Enfin la durée de vie de DBD reste assez courte. Le jeu se termine rapidement, une constante habituelle pour le genre.  Namco a cependant inclut des mini-jeux assez sympathiques, et une aventure parallèle avec Anna ou Heihachi, eux aussi de Tekken, qui boostent cette durée de vie. Précisons que la difficulté du jeu s'adapte à vote niveau (enfin ne faites pas exprès de jouer mal, quand même). Ah oui une vidéo de Tekken 5 est également présente.