Depuis l'arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon), une femme qui a été impliquée dans un attentat ayant secoué les États-Unis il y a près de trente ans, la vie de Jim Grant (Robert Redford), avocat, est remise en question. En 1969, un groupe de militants radicaux appelés Weather Underground protestait contre la guerre du Vietnam, et la plupart de ses membres furent emprisonnés. Certains ont toutefois réussi à s'échapper, sans laisser de trace jusqu'à aujourd'hui. Le reporter Ben Schulberg (Shia LaBeouf) a décidé d'enquêter sur cette affaire, et grâce à ses relations avec le FBI, il parvient à retrouver la trace de Jim Grant, lui même un ancien activiste. Ce dernier est pourtant déjà loin : Face à l'ampleur du scandale qui se prépare, Jim a décidé de fuir et a confié sa jeune fille à son frère, avant de disparaître dans la nature. Il tente de retrouver ces anciens collègues qui pourront l'innocenter. Le temps presse car le FBI est déterminé à le retrouver au plus tôt, de même que Ben Shepard, du Albany Sun-Times ...

Sous Surveillance se focalise essentiellement sur deux personnages : Un jeune journaliste très ambitieux, et un avocat âgé, désormais rangé des affaires. L'intrigue est bâtie sur deux quêtes parallèles, tout d'abord la recherche de la liberté, puis le chemin vers la vérité. La tension est palpable, et non dénuée de réflexion politique, grâce à plusieurs dialogues judicieusement disposées tout au long du long métrage. Hélas, le scénario accuse quelques longueurs, et on pourra trouver le rythme un peu tiré (le film dure 2h02), surtout que l'épilogue est trop évident, dans la plus pure tradition du happy end hollywoodien (bien qu'il semblait pour le moins improbable après les premières minutes du film).  On appréciera en revanche son ambiance qui rappelle les productions analogues des années 1970, tandis que la réalisation est plutôt honorable, avec une image nette et de bons dégradés, ainsi qu'un son en DTS 5.1.