1964. Étudiant ouest-allemand et peintre à ses heures, Tobias ne supporte plus d'être coupé de sa famille reste à l'Est, en particulier de sa jeune sœur. Alors que les fêtes de fin d'année approchent, les berlinois de l'ouest disposent d'une permission spéciale pour aller rendre visite à leurs proches résidant de l'autre côté du mur. Alors que les conditions de vie s'y sont encore détériorés, et ne voyant aucun futur à ses proches, Tobias décide de creuser un tunnel dans son sous-sol, afin d'exfiltrer le plus de personnes possibles (au total, 57, d'où le nom du titre). Il est rapidement rejoint par d'autres volontaires et le travail s'annonce titanesque : Près de 140 mètres en tout ! Encore plus difficile, déterminer avec précision le point de sortie du tunnel. Il serait regrettable d'apparaître à la barbe des gardes est-allemands ...

La Grande Évasion revient dans un volume cette fois axé sur le passé. Le scénario n'est d'ailleurs pas vraiment très original, car déjà exploité dans de nombreux films du genre, mais l'exécution n'en demeure pas moins pertinente. L'explication de texte est intéressante, bien que quelques mots supplémentaire sur la situation politique de l'époque n'auraient pas été de trop, le style graphique est une fois de plus à la hauteur, et la mise en scène très travaillée.