Le Métro de la Mort (Death Line) est un parfait exemple de l'esthétique grindhouse.  C'est un long métrage sur les différences de classe et le secret gouvernemental, même s'il est aussi question de cannibalisme.. L'homme barbu sur l'affiche est évidemment censé être une doublure du cannibale de Death Line.  Connu sous le nom de l'Homme et interprété par Hugh Armstrong, il est le dernier descendant d'un groupe de cheminots de l'époque victorienne qui ont été enterrés vivants pendant la construction du métro de Londres.  L'Homme est le produit de générations de croisements.  Et si l'Homme est définitivement effrayant au début, il apparaît finalement comme la seule figure vraiment sympathique du film.  Il est loin d'être la figure intimidante décrite ci-dessus.  C'est plutôt un personnage pathétique et déchirant qui, ayant grandi dans l'ombre du métro, n'est capable que de prononcer trois mots : "Attention aux portes."  Il y a une longue scène dans laquelle l'Homme hurle d'angoisse après la mort de sa femme. Le packshot offre un aperçu de deux hommes qui semblent fouiller un tunnel souterrain.  Cette image, pour le moins, est exacte.  Les deux hommes sont l'inspecteur Calhoun (Donald Pleasence) et son partenaire, le sergent-détective Rogers (Norman Rossington).  Lorsque l'Homme fait l'erreur d'attaquer, d'assassiner et de manger un membre du Parlement, Calhoun et Rogers sont ceux qui se retrouvent à enquêter sur l'affaire. 

Ce qui est intéressant, c'est que ni Calhoun ni Rogers ne sont présentés comme des personnages sympathiques.  En fait, Calhoun est en quelque sorte un fasciste.  Lorsque Christopher Lee leur dit d'arrêter d'enquêter sur l'affaire, Calhoun est moins contrarié par la dissimulation du gouvernement que par le fait qu'il n'aime pas qu'on lui dise ce qu'il doit faire. Deux autres personnes enquêtent sur l'affaire, à nouveau bien présent sur la jaquette vidéo. Alex Campbell (David Ladd) est un étudiant américain et, bien qu'Alex commence par sympathiser avec l'Homme, cela change lorsque l'Homme kidnappe sa petite amie (Sharon Gurney) et tente d'en faire sa nouvelle épouse.  Alex sert de doublure aux militants bien-pensants qui, dans la plupart des films, seraient chargés de sauver la situation.  Le fait qu'Alex s'avère être encore plus inefficace que Calhoun et Rogers montre à quel point Le Métro de la Mort est un film cynique.