Après son crash au-dessus de Manhattan, le pilote du Kong Crew Virgil est retenu captif par la reine Damara. Elle et ses fidèles vivent au Metropolitan Museum, au milieu de la jungle de Manhattan, une micro-société composée d'anciens habitants d'un orphelinat. La situation dans la jungle est hallucinante. Les animaux préhistoriques et les monstres se cachent partout. L'évasion semble impossible. C'est manger ou être mangé. Pendant ce temps, l'armée est également mobilisée. Un commando spécial est chargé de retrouver Virgil et de le ramener chez lui en un seul morceau. Enfin, il y a Betty, elle fait tout ce qu'elle peut pour retrouver Spit, le teckel de Virgil qui a également disparu sans laisser de traces à Manhattan.

Le deuxième album du Kong Crew regorge d'action et de monstres sanguinaires. Kong lui-même s'est montré plus souvent, mais ce sont principalement les dinosaures qui constituent la menace omniprésente. Cette deuxième partie se connecte de manière transparente à la première partie sans sauts dans le temps ni autres gadgets techniques de l'histoire. Les personnages sont encore approfondis et peu à peu plus d'informations sont révélées. De cette façon, nous apprenons une chose ou deux sur le développement de ces grands monstres et la décision paniquée de quitter Manhattan quatorze ans plus tôt. Eric Hérenguel raconte son histoire dans un style comique, avec des chapitres plus courts et arrondis qui ne cessent de laisser des détails. On s'attend donc à une véritable apothéose dans le troisième volet conclusif où tout s'enchaîne parfaitement. En ce qui concerne les dessins d'Hérenguel, on peut être bref. Nous sommes fans de son style de dessin typique et dynamique qui se prête très bien à cette histoire. C'est clair qu'il est totalement à l'aise !