Baki the Grappler (Grappler Baki) est une série en quarante-deux tomes publiée au Japon aux éditions Akita Shoten. Une réédition a vu le jour regroupant l'histoire en vingt-quatre volumes dans une édition Perfect sur laquelle s'est basé Meian. Baki a commencé en 1991 sous forme de manga, à ce jour l'œuvre est toujours en cours et compte 137 volumes ; écrit et dessiné par Keisuke Itagaki père de Paru Itagaki qui a récemment connu un grand succès avec son manga Beastars. Toute la série est développée de manière à être comprise et aimée même par tous ceux qui n'ont jamais été en contact avec la franchise Baki ; évidemment, ceux qui ont lu le manga ou vu la première série animée pourront se plonger dans l'histoire avec plus d'immédiateté et pourront également trouver quelques références supplémentaires mises en place par les auteurs. Dans tous les cas, les nombreux flashbacks permettent aux lecteurs de donner un contexte aux événements et aux relations entre les différents personnages. Hanma Baki est un garçon plutôt inhabituel, passionné par le combat. En effet, en plus de sa vie d'étudiant, qu'il néglige souvent, il participe la nuit à des tournois illégaux d'arts martiaux avec un seul objectif : devenir le combattant le plus fort du monde. Ce désir commence à grandir chez le garçon, alimenté par la haine qu'il éprouve à l'égard de son père Yujiro Hanma, considéré par tous comme " la créature la plus forte de la terre " et surnommé Ogre (Ogre) en raison de son imbattabilité et de ses incroyables talents de combattant ; l'objectif du garçon sera donc de s'entraîner afin de pouvoir combattre et gagner contre son père à l'avenir. Après avoir remporté le tournoi illégal d'arts martiaux, Baki devra affronter cinq criminels violents qui se sont échappés de leurs prisons de haute sécurité respectives à travers le monde. Ces criminels invaincus s'échappent tous en même temps et se dirigent vers Tokyo dans le but de "connaître la défaite". C'est à Baki (et aux autres combattants du tournoi illégal d'arts martiaux) qu'il reviendra d'affronter ces individus sans pitié. Les combats qui se dérouleront permettront au protagoniste de grandir et de s'améliorer tant physiquement que mentalement, le rapprochant toujours plus du niveau de son père détesté.

Yujiro Hanma est enfin apparu. Son fils, Baki, l'a vu se transformer en ogre. Baki jure de renverser son père, qui possède cette formidable capacité de combat, de toutes ses forces. Qu'est-il arrivé à leur passé !? Quel est son passé de roi de l'arène underground ? C'est un volume dans lequel une carrière féroce est révélée, et ce tome est la partie introductive. La nouvelle bataille contre Doppo Orochi est sur le point de commencer. Le maître du Shinshinkai pense qu'il a tous les atouts pour battre l'Ogre cette fois-ci. Forcément, la perspective de ce combat a des conséquences sur Baki, qui a du mal à se concentrer sur sa rencontre avec le chirurgien Kureha Shinogi, son prochain rival. Il est donc venu de remonter dix ans en arrière et de revenir sur l'origine de la rivalité entre Doppo et l'Ogre avant de monter sur le ring. De quoi livrer un opus intense et riche en action, même si la narration permet d'anticiper qui va remporter finalement le duel. Baki est donc finalement assez peu mis en avant cette fois, mais sa mère devrait bientôt apparaître dans la série et permet de mieux cerner l'opposition père/fils. Tout le reste est de l'action pure dans une succession de combats littéralement à mort, avec coups et coups (et violences) à la limite d'absurde. Nous sommes à des niveaux d'éclaboussures vraiment élevés, mais... heureusement, cela ne se prend jamais au sérieux, en fait les protagonistes ne se cachent pas derrière un doigt, évoquant des motivations telles que l'honneur, le respect, sauver la Terre ou d'autres idéaux similaires. Ici on a affaire à du divertissement, l'intrigue n'est qu'un prétexte trivial pour mettre en scène des combats exagérés qui amuseront. Ici, c'est le maître mot : "divertir". Vous ne trouverez pas dans "Baki" une intrigue grandiloquente ou des rebondissements très appréciés ; voici juste des coups de poing et un plaisir sans fin !