Il fut un temps où tous les smartphones du monde, même le vôtre, étaient équipés d'un petit jeu appelé 2048. Le jeu de base était particulièrement simple : il s'agissait de déplacer des tuiles numérotées, de faire en sorte que deux tuiles portant le même numéro entrent en collision et qu'elles s'additionnent. Le but ultime du jeu était d'atteindre le nombre 2048, un objectif objectivement difficile à atteindre. Pretty Girls 2048 Strike s'inscrit dans la veine créée par Eastasiasoft, qui consiste à prendre des passe-temps simples comme le solitaire, le Texas hold 'em et d'autres titres de réflexion, et à les farcir de plein de petites femmes dessinées dans un style manga hentai-ish. Si cette formule s'est parfois révélée amusante, les designs de waifu servent aussi quelques fois uniquement et exclusivement d'ornement inutile pour les amateurs de fan service le plus grossier. Rien n'est ajouté ni au niveau du gameplay, ni au niveau d'une intrigue absente. La base de ce titre est la formule 2048, c'est-à-dire que vous devez combiner des tuiles numériques pour obtenir le nombre qui donne son nom au puzzle. Vous déplacez les tuiles sur la grille et combinez celles qui ont le même nombre. Le but est d'atteindre le nombre maximum en combinant des cartes avec le même nombre imprimé dessus en se déplaçant à gauche, à droite, en haut et en bas (c'est plus difficile à expliquer qu'à jouer). La seule différence avec la formule normale du jeu, sera la présence d'une tuile supplémentaire représentant le waifu ennemi à vaincre. L'objectif de base n'est donc pas d'atteindre le nombre tant convoité de 2048, mais d'accumuler des tuiles pour augmenter leur valeur et ensuite les faire glisser pour toucher l'icône de notre adversaire. Par exemple, si nous touchons la tuile de notre ennemi avec le chiffre 64, il perdra 64 points de vie et ainsi de suite. Une fois les points de vie épuisés, la partie est terminée.

Une idée intéressante ? Boh, peut-être pour les dix premières minutes, mais la facilité de Pretty Girls 2048 Strike est à la limite de la démence. Pendant la première cinquantaine de niveaux, Pretty Girls 2048 Strike est extrêmement simple, facile et terriblement ennuyeux. Vous n'avez même pas besoin d'atteindre le bloc 2048 pour gagner une partie, ce qui en fait une version encore plus simple du titre mobile, avec l'ajout de quelques jolies filles. De plus, le jeu sera si simple qu'il vous suffira de faire gauche et droite en permanence, une fois que l'une de ces tuiles flanquera la cible, pour remporter le match sans difficulté. En plus de cette formule, des capacités spéciales seront disponibles, comme la réorganisation des tuiles à votre avantage, mais elles ne seront utilisées que très rarement. Les choses deviennent un peu plus intéressantes lorsque vous atteignez les douze derniers puzzles, où les ennemis acquièrent des capacités spéciales et où des obstacles sont placés au milieu de l'écran, rendant la tâche de faire défiler les tuiles beaucoup plus compliquée qu'elle ne l'est. Ce n'est qu'à ce moment-là que la stratégie et l'utilisation des capacités spéciales deviennent nécessaires. Cependant, nous parlons des douze derniers niveaux, alors qu'entre-temps j'en ai déjà fait une cinquantaine, tous identiques et tous aussi ennuyeux les uns que les autres. Il faut vraiment trop de temps pour que le jeu devienne un tant soit peu intéressant, et encore, ce n'est qu'un 2048, avec quelques obstacles...ah et avec beaucoup de femmes à la poitrine généreuse. Techniquement, il ne peut être défini que d'une seule manière : pauvre. Si vous le souhaitez, je peux aussi ajouter apathique. OK, avons-nous ajouté waifu inutile ? Très bien, donnez-moi une once d'animation ! Ici, tous les protagonistes du jeu seront de simples waifu sans expression. Le son est également irritant avec des musiques répétitives à souhait, mais surtout les couplets vraiment irritants, une fois le match gagné, des protagonistes en fond sonore.