Dominique Ballard (Jean Simmons), une femme d'apparence fragile à l'expression hantée en permanence, se remet d'une grave chute. Peu après l'embauche de Tony, leur nouveau chauffeur, Dominique commence à voir des choses telles qu'une personne suspendue au toit de la véranda et à entendre son nom appelé la nuit. Elle pense qu'elle est rendue folle par un mari probablement intrigant, et elle demande à Tony de l'aider. Le stress continu de ces incidents conduit Dominique à se pendre la nuit suivante. Elle est déclarée morte par le médecin local (Ron Moody). Ses dernières volontés sont de lire son testament une semaine plus tard, le jour de son anniversaire de mariage, et d'être enterrée avec ses bijoux préférés. Son mari David (Cliff Robertson) commence à s'interroger sur sa santé mentale. Il croit entendre sa femme décédée jouer un air sinistre au piano. Il croit également voir son fantôme marcher vers lui en chemise de nuit, et entendre ses pas avec sa boiterie caractéristique. Plus effrayant encore, David est appelé à se rendre au cimetière pour voir "quelque chose qu'il doit voir par lui-même" (oui, ce trope bien utilisé) et trouve sa pierre tombale à côté de la sienne. 

Les cinéphiles connaissent bien ces clichés familiers. Une gentille fille riche est mariée à un bel homme à la moustache infâme qui a des problèmes d'argent. Ce pourri et cette crapule la convainquent qu'elle a des problèmes de santé mentale et, ce faisant, il prend le contrôle de son argent. Ce film reprend tous ces éléments, mais avec un ou deux rebondissements. Le film britannique Dominique - également connu sous le nom de Dominique is Dead (1979) ressemble davantage à un épisode étendu d'Alfred Hitchcock Presents (1965-89), de la Twilight Zone (1959-64) ou de Tales from the Unexpected (1979-88) qu'à une attraction cinématographique. Il s'agit surtout d'un récit à suspense plutôt qu'un film d'horreur choquant, avec davantage de scènes jouées dans l'obscurité totale que dans Solo : A Star Wars Story (2000). Ces scènes ont certainement renforcé la peur et l'horreur. Les personnages utilisant des torches, des briquets, la lumière naturelle et les ombres ajoutent au suspense. Nous avons suivi les personnages alors qu'ils marchaient dans des couloirs faiblement éclairés ou montaient et descendaient les escaliers.  Les scènes sont toutefois légèrement gâchées par la seconde moitié, parfois stupide, où l'intrigue du film semble se répéter. Cette fois, le mari de la victime entend et voit des choses. Mais il y a quelques rebondissements imprévus. Le médecin est soudainement attaqué par un agresseur invisible et laissé pour mort. L'intrigue revient ensuite à plus d'horreur psychologique et de rebondissements avant la révélation finale. Le montage final du film semble trop long pour certains personnages et trop court pour d'autres. Il est intéressant de noter qu'Imdb soutient indirectement ce rapport, le réalisateur affirmant maintenant qu'il n'était pas responsable du montage !