Elliot devient rapidement populaire grâce à une vidéo de danse complètement improvisée qui le transforme du jour au lendemain en star de Tic Toc. Il se rapprocher d'Églantine... et s'éloigne de son pote Hari. Mais sa nouvelle popularité rend Elliot un peu méprisant, ce qui finit par rapprocher Églantine de Bastien, son pire ennemi. Décidément, la cinquième va être, une fois de plus, une année difficile à vivre pour notre héros !

Nous aurions beaucoup aimé avoir ce genre de BD en mains durant notre propre adolescence, cette fameuse période charnière où un pas de travers, une blague ratée, un mot à côté de la plaque nous paraissait être une montagne de problèmes à surmonter. Théo Grosjean nous offre une nouvelle fois un récit drôle et tendre auquel nous pouvons facilement nous identifier, à destination des jeunes ados mais pas que. Nous avons tous été un peu Elliot à un moment de notre vie et retrouver ce personnage angoissé teinté d'humour ne peut que nous obliger à nous y attacher et à nous approprier ses histoires de collégien dès les premières pages de la bande dessinée. Parce que ça nous a rappelé des bons/mauvais souvenirs, parce qu'Elliot est touchant, parce que son angoisse est super pénible, parce que tous les personnages sont justes/bouleversants/énervants, parce que les situations sont réalistes/réelles (l'auteur s'est inspiré de ses pires souvenirs). Chacun à leur manière, ces pré-ado ont grandi depuis le premier volume et c'est très agréable à lire. Les thèmes dans ce tome sont vraiment bien traités : D'abord l'amitié et ses difficultés, Théo n'est pas sociable car très angoissé et c'est dur pour lui de maintenir ses relations amicales. Ensuite, le thème de l'enfance difficile à cause de l'environnement familial est vraiment très touchant et interroge vraiment l'adulte que nous sommes. Les dessins sont toujours aussi beaux .