Scénario : Luca Blengino
Dessin : Stefano Carloni
Couleur : Franck Isambert
Padoue, novembre 1604. La communauté scientifique a observé une nouvelle étoile dans la constellation du Serpentaire. Une excellente nouvelle pour Galilée qui va pouvoir proposer des horoscopes personnalisés à ses clients, pour la modique somme de soixante lires vénitiennes. Son fidèle assistant Ilario lui conseille plutôt de poursuivre ses recherches sur la parallaxe, l'effet du changement de position de l'observateur sur ce qu'il perçoit, une notion mise en valeurs par Nicolas Copernic il y a bien des années, et dont les travaux ont été repris par l'allemand Johann Kepler. Il y a dix ans de cela, Galilée a croisé la route de Kepler lors d'un congrès entre savants dans le palais d'Uraniborg, au Danemark. La petite île est le théâtre de sanglants rituels à chaque pleine lune, et justement Galileo Galilei a été envoyé mener l'enquête. Les rapports d'enquête évoquent la menace d'une bêta sauvage, proche du loup. Galilée ne peut croire à de pareilles croyances, et ses déductions vont l'amener à se demander où ont été tués les victimes.
Alors que le premier tome mettait en scène Nicolas Copernic, ce deuxième épisode se focalise sur Galilée. Cet astrologue opère toujours des raisonnements d'une grande logique mais n'assume pas toujours ses positionnements. Il sera accompagné durant sa quête par Kepler, qui ne partage pas du tout le même point de vue que son congénère. Le dessin est assez réussi dans l'ensemble, mais manque encore de fluidité, avec des personnages encore très statiques. L'intrigue est quant à elle parfois un peu compliqué.
VERDICT
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Ce deuxième tome des Savants quitte la Renaissance italienne pour une visite au Danemark, théâtre d'une sombre affaire de meurtres. Un polar assez efficace, malgré une trame un peu trop complexe et une action qui reste discrète.