L'empire des sept bannières commence idylliquement dans un décor naturel de conte de fées mais le ciel s'obscurcit lorsque Yukio apprend la vérité sur Samita. Ce dernier lui avoue qu'il n'est pas du tout un fils de prince et qu'il la courtise pour le compte de son père. Cela ne signifie pas la fin de leur romance, malheureusement l'avenir qu'elle a envisagé en tant que femme mariée ne restera qu'un lointain mirage. Elle part à la recherche des coupables et ne craint pas les effusions de sang. Entre-temps, des caravanes entières disparaissent, laissant derrière elles des corps presque mutilés. Quelque chose de plus grand est sur le point d'arriver. Le père de Yukio engage les hommes de Lance Brisée, des guerriers d'élite auxquels personne ne s'échappe.

La vengeance a toujours été une bonne incitation à mettre la mèche dans le baril de poudre et à augmenter la tension. Cela s’applique tout aussi bien ici. Les corps tombent sur deux fronts et la jolie Yukio est seule face à son destin. Le scénariste de Samouraï et de Samouraï Légendes nous propose une série prenant pour héroïne une ronin, c'est à dire une samouraï sans maître. La jeune femme est particulièrement douée au combat, et fait souvent face à des hordes de soldats dans des batailles que ne renieraient pas la série Dynasty Warriors. Avec une belle illustration de couverture, digne d'être encadrée à plus grande échelle, Vax et Jean-François Di Giorgio disent au revoir à la trilogie Senseï. Si vous voulez savoir comment progresse la princesse Yukio, vous pouvez passer à la partie deux de la série Samurai Legends. Les dessins sont incroyables. Magnifiquement lisible, un réalisme sans fioritures et très attrayant. Di Giorgio continue, quant à lui, à confirmer pourquoi il est un scénariste qui compte. Espérons que le duo travaillera à nouveau ensemble à l'avenir.