La métropole de Kasgar est traversée par une imposante muraille. Côté ouest, un immense bidonville, où terrorisme et misère font des ravages. Côté est, dans le centre-ville, de hautes tours ultramodernes, où vivent les riches et les dirigeants. Dans le chaos du quartier pauvre, un nouveau héros fait son apparition. Armé d'une barre de métal, le visage caché sous un masque à gaz, les oreilles recouvertes d'un casque crachant de la musique, il sort de nulle part quand le désespoir est à son comble et écrase ses ennemis dans un déchaînement de violence compulsive. On l'appelle... Guess What ! Le gouverneur, qui ne peut laisser un tel élément perturbateur en liberté, fait appel à Nika, soldate d'élite, pour enquêter. Mais aussi aguerrie soit-elle, la jeune femme est loin d'imaginer les terrifiants secrets enfouis dans les bas-fonds de Kasgar... Héros des opprimés ou monstre assoiffé de sang ? Découvrez qui se cache derrière le masque en plongeant dans l'univers sombre et sans espoir de Guess What !

Guess What, tout droit sorti de la pouponnière nippone de Ki-oon, n’a pas grand chose pour lui sur ce premier tome: un univers urbain postmoderne totalement générique, peuplé de milices en roue libre chargées par un gouvernement dépassé de « sécuriser » par tous les moyens les bas-fonds minés par le terrorisme. Et pour les aider, est envoyée une super soldat....pas si super que ça, puisqu’elle se fait laminer lors de son premier combat par le gars présent sur la jaquette, sorte de Justicier tout droit sorti d’une ZAD en jogging qui joue les redresseurs de torts à coup de barre à mine pour s’éclipser façon Batman. Que dire, si ce n’est que la lecture n’a rien de désagréable (quoique...), mais tout ça renifle le déjà vu/déjà lu, avec des postures prévisibles et des personnages sans grand relief pas aidés par un trait certes nerveux mais surtout mal dégrossi.