Une fusillade dans un hôtel entre deux assassins, marque le début d'une soirée où il semble pleuvoir à verse ! Nous suivons une piste (de meurtre) allant des flics corrompus, des gangsters, des meurtriers à une femme fatale et un mercenaire. Ce qui suit est une longue soirée dans laquelle alternent meurtre, trahison, vengeance mais aussi rédemption.

Autrefois attendus, les fims mettant en scène Nicolas Cage alternent le bon (rarement), l'excellent (parfois) et le moyen/médiocre (en majorité). Dans "Kill Chain", Cage joue le rôle d'un propriétaire d'hôtel qui reçoit la visite d'une femme spéciale. Elle aimerait louer une chambre. Inutile bien sûr, mais il s'avère rapidement que la femme est en fuite. Des hommes armés la recherchent. Le propriétaire de l'hôtel décide d'aider la dame et son passé s'avère utile. Cage incarne un "badass", un type dangereux et dur. Le fait que cet acteur d'âge moyen portant des postiches n'ait pas l'air très menaçant ne l'aide pas à bien poser son rôle. Avec son air paresseux et un peu boudeur, Cage n'a pas l'air dur pour un instant. Ce qui reste est encore une autre performance criante d'un acteur qui semble avoir largement dépassé sa date de péremption. Apparemment, parce que le fait est que Cage peut effectivement agir. Le problème, c'est qu'il ne veut pas. En face de belles interprétations tout en nuances comme dans 'Joe' et 'Mandy', il y a des dizaines d'erreurs comme cette 'Kill Chain'. Cage semble accepter n'importe quel script. Ce qui l'a motivé - en plus de l'argent promis - à jouer dans ce thriller complètement désordonné est déroutant. Le réalisateur Ken Sanzel a présenté un film incohérent et chaotique. La structure narrative n'est pas claire et il échoue également dans les scènes d'action. La violence est représentée avec une caméra pivotante, de sorte que vous ne pouvez jamais voir ce qui se passe. Sans aucun doute, cela est dû à une raison budgétaire, mais cela n'augmente pas le plaisir des spectateurs.