Le studio BamTang Games , auparavant responsable des courses de karting avec des personnages des écuries DreamWorks et Nickelodeon a changé de sport. Ils ont transformé des courses folles en une lutte pour les points dans plusieurs disciplines populaires. Shrek et Bob l'Eponge ont laissé leur place à Bugs Bunny et Duffy Duck. La présentation en elle-même ne nous a pas gâtés. Il a fallu digérer une certain aspect angulaire des textures, même si on est loin de Bob l'épong . Le principe du jeu est très simple : nous participons à un tournoi pour sélectionner le joueur le plus agile et le plus intelligent. L'athlète premium parmi les lapins, les canards, les chats et les diables de Tasmanie. Vous pouvez jouer de 1 à 4 joueurs, mais il n'y a pas de module en ligne intégré, la présence de tout le monde sur le canapé à côté de vous sera donc obligatoire. Dans le cas contraire, le rôle du participant sera repris par l'IA.  Le tournoi implique toujours quatre personnages, choisis par le joueur parmi un groupe de neuf : Bugs Bunny, Duffy Duck, Lola, Porky Pigt, Elmer Fudd, Taz, Willie Coyote, Road Runner et Sylvester. Tweety s'est vu confier le rôle d'animateur. C'est répétitif, chaque héros a une entrée assignée, et le thème principal de cet univers joue généralement en arrière-plan... mais ce n'est pas grave, les pitchs sont souvent calqués sur des dessins animés, et les tribunes sont remplies d'autres personnages connus. On peux accepter tout cela et lever timidement le pouce - probablement dicté par le niveau bas auquel nous avons placé la barre et la sympathie que nous avons pour ces personnages. Cependant, en ce qui concerne le jeu lui-même, Looney Tunes : Wacky World of Sports est un produit qui propose seulement quatre sports. Quatre compétitions relativement courtes, puis on obtient les résultats du tournoi et c'est là que le jeu se termine. Bien sûr, vous pouvez étendre le tournoi à six ou huit événements, mais ils seront toujours tirés au sort parmi ces quatre. Il vous suffira d'en répéter quelques-uns. Il s'agit du football, du basket-ball, du tennis et du golf .

Dans la plupart d’entre eux, nous sommes divisés au hasard en deux équipes, où, si nous trouvons une IA, nous pourrons jouer avec un partenaire informatique. D'où une première relation étrange, car après une compétition donnée, des bonus individuels sont attribués, donc si vous utilisez un personnage conçu pour l'intelligence artificielle pour gagner, vous soutenez en réalité votre concurrence au classement général ! En ce qui concerne les jeux eux-mêmes, la plupart d'entre eux sont compliqués et mêlés d'esprit sportif. On apprécie ce genre de titres, alors nous avons pu m'amuser avec ceux-ci mais il y a beaucoup à redire. Le tennis est bien loin du balancement de raquette tout aussi arcade de Mario. Nous jouons en double, mais la qualité des graphismes rend parfois difficile de voir exactement où tombe la balle. Nous nous retrouvons donc avec une silhouette qui tourne et s'agite aveuglément. C'est un dessin animé, donc cette maladresse leur convient, mais du point de vue du joueur, c'est plutôt frustrant. On le décrirait comme un rebond ennuyeux, car le titre répond rarement correctement à la direction dans laquelle on veut frapper la balle. Le basket-ball, c'est aussi beaucoup de chaos et de bouillie mécanique. Les personnages se soucient rarement du fait que nous voulions sauter avec eux, encore moins souvent le partenaire nous surprendra avec une idée de mouvement (ils préfèrent courir sans but), le lancer de l'arbitre est un QTE qui ne répond pas à nos ordres, et le lancer ... ok, on lance en maintenant le bouton enfoncé au bon moment, alors considérons cela comme acceptable.  Le football est le meilleur. Parfois, quelque chose tombe sur le terrain, l'herbe vous donne un peu plus d'espace pour jouer, vous pouvez donc parler de quelque chose de plus proche d'un gameplay bien pensé, plutôt que d'appuyer aveuglément sur des boutons. Malheureusement, son plus grand avantage est qu’il y a peu de choses à redire. Dans le cas du golf, on reviendra sur la maladresse, même si en théorie elle devrait être la plus simple à traduire. Vous surveillez la mécanique du vent, réglez la force exactement comme le plombier moustachu et vous vous amusez en arcade. En théorie, tout cela est là, mais la pauvreté existe toujours. L'influence du vent est négligeable, il y a un léger décalage dans la détermination de la force et vous revenez à la frustration. Ce qui est pire, sur les parcours spatiaux, vous avez un portail géant que vous devez frapper pour amener la balle dans le trou. Qui a eu l'idée que c'était une procédure intéressante ? Parfois, la balle touchera parfaitement le trou, d'autres fois, elle tombera à côté de vous... juste parce que. Où est le golf dans le golf ?