Après les aventures dans le sud de l'Europe, Alix et ses amis se retrouvent désormais dans l'extrême nord de l'Europe à la recherche des traces de l'Atlantide. Le disque d'Osiris y contribue, tout comme les cercles de pierres d'Armorique (Bretagne). Ils forment les traces tangibles de l’ancienne civilisation et des connaissances associées qui ont été perdues et qu’Alix veut désormais retrouver. Il se rend au chantier naval de Cellos, un ancien camarade de bataille, qui construit d'excellents navires marins. Les mers du Nord sont connues pour être turbulentes et cela nécessite un meilleur type de navires que les romains. Mais dans le village de Cellos, il existe une division qui s'exprime dans une partie de la population aux cheveux longs et une partie aux cheveux courts. Cellos appartient à la famille des cheveux courts, avec son fils Nanto. Son amante est Sertis, aux cheveux longs. Elle est la fille de Vinda, la prêtresse de la déesse de la mer. Vinda est conservatrice, ne veut pas qu'Alix découvre les secrets de l'Atlantide et des dieux et sabote systématiquement dès le début. Mais elle ne sait pas que sa fille a désormais choisi la paix et Nanto. Quand, après une énième bataille dans le village, Cellos ne veut plus aider Alix, il part avec ses amis, ainsi qu'avec Nanto et Sertis. Mais ils sont rattrapés par un groupe d'individus aux cheveux longs qui veulent les arrêter. Lorsqu'ils sont vaincus, Alix apprend que la guerre civile est sur le point d'éclater et il décide de rentrer pour l'empêcher.

Les Cercles des géants nous relance dans la quête de l'Atlantide. Il est vivement conseillé de lire les précédents volumes pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. Quoiqu'il en soit, le scénario est de Valérie Mangin pour assurer la continuité du récit. Dans le passé, elle a souvent osé ajouter des intrigues secondaires impénétrables à ses histoires, mais dans cette quinzième partie d'Alix Senator, elle livre un récit très linéaire et les choses peuvent être un peu plus brutales et violentes, surtout par rapport à la série principale assez bien élevée. En tout cas, les âmes sensibles devraient s'en tenir loin. Le dessin de Thierry Démarez avec la mise en couleurs de Jean-Jacques Chagnaud permet de visualiser des scènes réalistes et grandioses. Il faudra sans doute attendre encore un an pour achever ce cycle et on peut se demander où Alix sera guidé dans son voyage.