Stranglehold est en réalité une suite spirituelle au film de John Woo "A toute épreuve" (Hard Boiled en VO). Chow Yun-Fat reprend le rôle de l'inspecteur Tequila, l'impitoyable policier menant une guerre personnelle contre les grands pontes du crime de Hong Kong. Sa loyauté envers les forces de l'ordre est mise à rude épreuve lorsque son ex-femme est enlevée par la mafia russe à Chicago. Tequila doit alors jongler avec sa volonté de respecter la loi et celle de faire ce qu'il faut pour sauver sa famille. Stranglehold se présente donc sous la forme d'un jeu de tir à la troisième personne dans la lignée d'un Max Payne. De plus il vous sera possible d'utiliser un effet "bullet-time" comme ce dernier, pour mieux ajuster votre tir. Les dégâts sont en outre localisés puisque vous pouvez faire chuter les ennemis en leur tirant dans les jambes, ou encore leur faire lâcher leur arme en tirant dans les bras. En parlant d'armes, celles-ci seront nombreuses et variées, bien que vous ne commenciez l'aventure qu'avec un simple revolver. Vous pourrez par la suite utiliser toutes sortes de pistolets, fusils, et tout le tra lala.

Dans Stranglehold, les environnements sont assez ouverts et de nombreux décors sont présents. Bien entendu le scénario du jeu est très dirigiste, mais les objectifs des missions sont assez variés, même si le concept reste avant-tout de faire le ménage sur son passage (c'est d'ailleurs parfois très sanglant). Graphiquement le jeu profite avec succès des capacités des PC dernier cri (Core 2 Duo au minimum !), le jeu tournant sur l'Havok avec quelques routines d'Unreal Engine 3 en plus. Le rendu est plutôt fin et les décors voleront rapidement en éclats. La partie sonore est tout aussi réussie, tout comme la jouabilité qui reprend le schéma classique du genre. D'ailleurs à la souris, on s'en sort encore mieux qu'au pad Xbox 360. Outre le mode solo, le jeu propose des options multis (combats en arènes, etc ...).