Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence ...

Whiplash est le titre d'un morceau de jazz. Cet excellent film, drôle par ses nombreuses exagérations pourtant subtilement présentées, ne cesse de nous surprendre jusqu'à la fin. Les deux acteurs principaux sont excellents. Et la musique de jazz, elle, n'est plus en toile de fond, mais à l'avant-scène. Tout le monde ressort de la salle avec le sourire. Le montage est mené à la baguette. Le film interroge sur le sens de l'effort, sur les rapports maître-élèves (ici pas si éloignés que ça des rapports instructeurs-soldats dans Full Metal Jacket, sur ce à quoi il faut renoncer pour arriver à un sommet ultime dans sa discipline. Quelques années après sa sortie en Blu-ray, voici que Whiplash arrive en 4K, une édition qui n'apporte pas non plus beaucoup d'évolutions, exceptée au niveau des détails. Le réel rapport de la version Ultra HD est surtout la gestion du HDR qui permet de renforcer les contrastes et la profondeur, tandis que le Dolby Atmos est utile pour présenter une nouvelle amplitude lors des morceaux de jazz. En revanche, aucun supplément n'est présent sur le disque ... ce qui était pourtant le cas de l'édition Blu-Ray d'origine. A noter enfin que cette édition 4K n'est pas disponible officiellement en France, il faudra passer par la Belgique par exemple.