The Darkness revient sur consoles, cette fois sous la houlette de Digital Extremes.
Rappel des faits.
Le gangster Jackie Estacado vient d’avoir 21 ans et fête le plus étrange des anniversaires : en plus de ses soucis habituels (il est la cible d’agents corrompus et d’une légion de malfaiteurs), les forces de The Darkness viennent de prendre possession de lui. Ces pouvoirs mythiques, qui ne se transmettent que de père en fils, se manifestent quand l’ange noir arrive à l’âge adulte. The Darkness donne à son détenteur des facultés inouïes, mais uniquement – vous l’aurez deviné – dans le noir. Vu sa position dans la mafia new-yorkaise, Jackiz saura parfaitement tirer profit de ces sombres pouvoirs. Il ne recule devant rien pour rendre à sa famille, les Franchetti, la première place qui leur revient. Les événements se déchaînent à mesure qu’il apprend à maîtriser la puissance de The Darkness.
Si The Darkness premier du nom était un FPS évoluait dans un environnement semi-ouvert, ce nouvel épisode est autrement plus linéaire et se montre beaucoup plus rustre. Afin de retrouver l'âme de sa petite amie disparue, Jackie a conclu un accord avec le Darkness et doit donc éliminer la Confrérie, une organisation secrète qui sait tout du pouvoir de votre symbiote.. Précisons au passage que l'interaction avec le décor est plutôt poussée et qu'il faudra savoir se servir des lieux pour progresser. L’essentiel, dans ce jeu, est d’exploiter au mieux l’obscurité. Elle vous aidera à développer vos pouvoirs et permettra d'exploiter pleinement les pouvoirs du Darkness.
Une réalisation à la hauteur ?
The Darkness II se montre très différent de son ainé sur le plan visuel. Les développeurs ont cette fois fait le choix du cel shading afin de renforcer la filiation comics du jeu. Le rendu est assez correct, mais on a déjà vu beaucoup plus détaillé sur consoles. Les personnages demeurent assez bien modélisés cela étant, et l'environnement dégage un certain cachet. L'animation reste de très bonne facture même si quelques ralentissements subsistent ça et la. Rien de très important cela étant. Le jeu est très facile à prendre en main et il ne suffit que de quelques minutes afin de maîtriser les subtilités du jeu.
The Darkness II reste d'ailleurs plutôt correct au niveau de sa durée de vie. Une huitaine d'heures seront en effet nécessaires pour finir le jeu en solo. Le jeu est de plus très équilibré niveau difficulté donc vous ne devriez pas rencontrer de problème insurmontable. Signalons toutefois que le jeu embarque également une campagne coopération jouable jusqu'à quatre simultanément. Enfin au niveau de la trame sonore, nous retrouvons non seulement des doublages français assez corrects (hormis la synchronisation labiale), mais également une VOST. Les bruitages sont bien réalisés tout comme le thème musical qui est malgré tout un peu discret.
VERDICT
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Finalement très différent de son prédécesseur, The Darkness II est un FPS fondamentalement arcade. Plutôt défoulant, le titre se montre beaucoup plus linéaire que dans le passé, et se focalise presque exclusivement sur l'action. Une formule pas déplaisante pour autant.