Fidèle à son prédécesseur.

Signé par l'ex-Blue Castle Games (spécialiste dans les jeux de baseball), Dead Rising 2 met en scène le personnage de Chuck Greene, aux prises avec une bande de zombies dans la charmante ville de Fortune City, une sorte de clone de Las Vegas. Sa fille Katey a été contaminée par les mutants, et Chuck va devoir trouver un antidote, le fameux Zombrex, un médicament qui coûte très cher et qui vous obligera à devoir batailler contre les zombies. A l'instar du premier opus sur Xbox 360, PS4, Xbox One et PC, vous disposez de 72 heures virtuelles pour mener votre investigation, une contrainte de temps facilement gérable cependant. Très tourné vers l'action, il faudra avancer dans des lieux pour le moins dangereux, avec comme originalité, la possibilité de visiter les diverses boutiques présentes dans le casino. Ce sera l'occasion d'acquérir des armes, de la nourriture, des vêtements, et faire avec les moyens du bord. Au fil de la progression vous rencontrerez de multiples personnages et il faudra essayer de les sauver. Naturellement la fin du jeu se verra modifiée selon vos performances. Les développeurs vous pousseront donc à refaire la partie plusieurs fois, car il est impossible de réussir tous ces objectifs en une traite.

Bon point, la présence d'ateliers présents dans tout Fortune City. Dans ces lieux très singuliers, vous pourrez créer de nouveaux objets tous plus délirants les uns que les autres et qui permettront de monter les compétences de Chuck. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. La lisibilité n'est toutefois pas optimale lorsque vous vous retrouvez au cœur de la meute. A noter qu'une édition physique du jeu est disponible mais uniquement en Amérique du Nord.

Une réalisation mise au goût du jour ?

Sur le plan technique, Dead Rising 2 est hélas moins reluisant. Le moteur graphique est certes plus solide que dans le premier épisode, mais pour un jeu de 2010, le rendu manque singulièrement de finesse et d'éclats, et on ne peut pas dire que le travail de remastérisation s'avère particulièrement poussé. La principale différence de cette édition vient surtout du travail fait sur les éclairages qui donne une meilleure perspective à l'ensemble. Pour le reste, les personnages manquent toujours autant d'expressions, et les animations sont d'une raideur exacerbée. On notera également quelques ralentissements, l'animation n'étant pas stable à 60 fps, et des temps de chargements assez nombreux. Les scènes cinématiques sont quant à elles identiques à la mouture de base et toujours bloquées en 30fps donc. La jouabilité elle n'a pas fondamentalement évoluée. On notera toutefois la présence de trois emplacements de sauvegardes, et une customisation des armes assez amusante. L'interface demeure assez rudimentaire pour sa part.

Les possibilités de mouvements s'avèrent nombreuses et vous êtes presque libre de tout. Certains véhicules sont même présents pour échapper à la meute. Toutefois, le jeu est aussi très exigeant, et très gore. Coté son, les musiques savent se faire discrètes, mais la présence constante de bruits et autre cris ne ferra pas relâcher la tension, surtout qu'il y aura de quoi faire avant de boucler l'aventure. La durée de vie est d'ailleurs plutôt convaincante, seuls certains boss (particulièrement difficiles) risquent de vous énerver plus d'une fois. Le mode coopératif (à deux) est assez sympathique, tandis que les mini-jeux présents dans le multijoueurs (à quatre) sont plutôt amusants. Cependant, les serveurs s'avèrent peu fréquentés.